Sagot :
Réponse :
Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies
Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies (métaphore)
Que visite le merle à l’arrière-saison ;
Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison (personnification)
Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise, (métaphore)
Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;
Où des touffes de buis d’âge immémorial (hyperbole)
Répandent leur parfum austère et cordial ; (personnification)
Où la vieillesse rend les groseilliers avares ; (personnification)
Jardinets mesurant à peine quelques ares,
Mais si pleins de verdeurs et de destructions
Qu’on y suivrait le fil des générations;
Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,
Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ; (métaphores)
Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants
Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents
Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte (personnification )
Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –
D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil, (périphrase pour la mort)
Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?
Explications :