Bonjour, j'ai un devoir maison à rendre pour demain et je suis bloqué sur une analyse du poème de Jules Breton, Vieux Jardins: il faut juste trouver les figures de styles.


Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies Que visite le merle à l’arrière-saison ; Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise, Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ; Où des touffes de buis d’âge immémorial Répandent leur parfum austère et cordial ; Où la vieillesse rend les groseilliers avares ; Jardinets mesurant à peine quelques ares, Mais si pleins de verdeurs et de destructions Qu’on y suivrait le fil des générations; Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille, Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ; Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, – D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil, Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?


Sagot :

Réponse :

Qui n’aime ces jardins des humbles dont les haies

Sont de neige au printemps, puis s’empourprent de baies  (métaphore)

Que visite le merle à l’arrière-saison ;

Où dort, couvert de mousse, un vieux pan de maison  (personnification)

Qu’une vigne gaîment couronne de sa frise,  (métaphore)

Sous la fenêtre étroite et que le temps irise ;

Où des touffes de buis d’âge immémorial  (hyperbole)

Répandent leur parfum austère et cordial ;  (personnification)

Où la vieillesse rend les groseilliers avares ;  (personnification)

Jardinets mesurant à peine quelques ares,

Mais si pleins de verdeurs et de destructions

Qu’on y suivrait le fil des générations;

Où près du tronc caduc et pourri qu’un ver fouille,

Les cheveux allumés, l’enfant vermeil gazouille ; (métaphores)

Où vers le banc verdi les bons vieillards tremblants

Viennent, sur leur béquille appuyant leurs pas lents

Et gardant la gaîté, – car leur âme presbyte  (personnification )

Voit mieux les beaux lointains que la lumière habite, –

D’un regard déjà lourd de l’éternel sommeil, (périphrase pour la mort)

Tout doucement sourire à leur dernier soleil ?

Explications :