Bonjour pouvez-vous m’aidez à réécrire se morceau de texte en l’adaptant au contexte contemporain
Sur une route, derrière la grille d’un vaste jardin, au bout duquel apparaissait la blancheur d’un joli château frappé par le soleil, se tenait un enfant beau et frais, habillé de ces vêtements de campagne si pleins de coquetterie.

Le luxe, l’insouciance et le spectacle habituel de la richesse, rendent ces enfants-là si jolis, qu’on les croirait faits d’une autre pâte que les enfants de la médiocrité ou de la pauvreté.

À côté de lui, gisait sur l’herbe un joujou splendide, aussi frais que son maître, verni, doré, vêtu d’une robe pourpre, et couvert de plumets et de verroteries. Mais l’enfant ne s’occupait pas de son joujou préféré, et voici ce qu’il regardait :

De l’autre côté de la grille, sur la route, entre les chardons et les orties, il y avait un autre enfant, sale, chétif, fuligineux, un de ces marmots-parias dont un oeil impartial découvrirait la beauté, si, comme l’oeil du connaisseur devine une peinture idéale sous un vernis de carrossier, il le nettoyait de la répugnante patine de la misère.

À travers ces barreaux symboliques séparant deux mondes, la grande route et le château, l’enfant pauvre montrait à l’enfant riche son propre joujou, que celui-ci examinait avidement comme un objet rare et inconnu. Or, ce joujou, que le petit souillon agaçait, agitait et secouait dans une boîte grillée, c’était un rat vivant ! Les parents, par économie sans doute, avaient tiré le joujou de la vie elle-même.

Et les deux enfants se riaient l’un à l’autre fraternellement, avec des dents d’une égale blancheur.
Merci d'avance


Sagot :

Réponse :

Sur une avenue, derrière le portail ajouré d'un hôtel particulier derrière lequel  apparaissait un escalier en marbre monumental recouvert d'un tapis de laine épaisse et orné d'arabesques, se tenait un enfant bien mis  dans des vêtements de marque, d'excellente coupe, de ces vêtements de week end tellement élégants dans leur décontraction.  le luxe de ce hall et le lustre  en cristal rendent ces enfants là plus beaux que de petits mannequins d catalogue. A côté de lui gisait une superbe voiture téléguidée.  Mais l'enfant qui s'ennuyait regardait dans l'avenue.

De l'autre côté du portail, sur le trottoir vint à passer un gamin déguenillé qui poussait un landau plein d'objets hétéroclites, de récupération sans doute. Il était encore tôt et il venait de faire les poubelles ou les décharges sans doute . Cet enfant hirsute, aux mains crasseuses exhibait un objet inconnu, qu'il avait ramassé on ne sait où et dont il était très fier. Or ce joujou que le titi parisien tournait et retournait avec agilité était une grenade qui avait déjà explosé. Les parents trop occupés de leur côté laissaient le gamin se débrouiller seul et il trouvait des jouets où il pouvait. Et les deux enfants se souriaient comme des amis de longue date.

Explications :