Sagot :
Réponse :
Le système immunitaire nous protège en permanence des agressions extérieures et nous permet de résister à un environnement très hostile dès les premières heures de notre vie.
Le système immunitaire fonctionne un peu comme une forteresse. Les agresseurs (bactéries, virus, champignons) qui tentent d'y entrer doivent d'abord faire face à un mur d'enceinte, la peau et la muqueuse.
Publicité
Dès que l'un de ces envahisseurs arrive à passer dans notre corps, une véritable armée passe à l'attaque pour tenter de le détruire. Une première ligne de soldats, les macrophages et les globules blancs, vont stopper l'ennemi. On ne s'en rend pas compte mais cette armée passe son temps à nous débarrasser des intrus.
Notre système immunitaire est déjà actif à la naissance, c'est ce qu'on appelle l'immunité innée, mais il continue à se construire et se perfectionner tout au long de notre vie. C'est ce qu'on appelle l'immunité acquise.
On parle alors de mémoire du système immunitaire capable de se souvenir de ses agresseurs et de les combattre plus rapidement lors d'une nouvelle intrusion.
L'immunologie, toute une histoire
Histoire de la découverte de l'immunologie.
Des siècles d'observation et d'études ont été nécessaires pour comprendre les mécanismes du système immunitaire.
Nous avons en nous un système de défense très performant. Si une bactérie ou un virus tentent une intrusion dans notre organisme, ils seront aussitôt stoppés par une armada de cellules. C'est ce que l'on appelle le système immunitaire. Mais avant d'en comprendre les mécanismes ou tout simplement de lui trouver un nom, dès l'Antiquité, chercheurs et médecins se sont posés bien des questions "L'histoire de l'immunologie, c'est en fait l'histoire de la résolution d'une énigme. Une énigme connue depuis l'Antiquité", explique le Pr Patrick Berche, chef du service de microbiologie à l'hôpital Necker.
Le mystère traverse les siècles. Et c'est en observant des vaches et des fermiers à la fin du XVIIIe siècle qu'Edward Jenner perce les premiers secrets de l'immunologie. À son grand étonnement, les trayeurs de vache sont totalement résistants à la variole. Ils n'en développent qu'une forme bénigne : le cowpox, une maladie qui donne des pustules sur les mains et sur le pis des vaches. Edward Jenner a alors tenté d'inoculer, avec succès, le cowpox à un jeune garçon. "Variolisé à forte dose", ce jeune garçon est alors devenu totalement résistant.