Sagot :
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Explications :
La Promesse de l'aube est un récit autobiographique publié en 1960 fondé sur la relation fusionnelle entre l'auteur et sa mère. Le livre s'ouvre sur un épisode du début de la Seconde Guerre mondiale. Le narrateur se souvient que sa mère a fait trois cents kilomètres en taxi pour venir lui dire adieu, et lui a crié sous les regards hilares de ses camarades qu'il serait un héros. On voit dès lors l'amour puissant qui unit les deux êtres : « Je n'entendais plus les rires, je ne voyais pas les regards moqueurs, j'entourais ses épaules de mon bras et je pensais à toutes les batailles que j'allais livrer pour elle, à la promesse que je m'étais faite, à l'aube de ma vie, de lui rendre justice, de donner un sens à son sacrifice et de revenir à la maison, après avoir disputé victorieusement la possession du monde à ceux dont j'avais si bien appris à reconnaître, dès mes premiers pas, la puissance et la cruauté. »
Dès sa plus tendre enfance, la mère lui apprend le nom des ennemis. Le narrateur annonce alors sa volonté de faire un récit de sa lutte contre ceux qui ont bafoué sa mère. L'enfant grandit seul avec sa mère, qui se sacrifie pour lui payer à manger, au point de se priver. Lorsqu'il s'en rend compte, en classe de quatrième, c'est un sentiment de honte et d'impuissance qui s'empare de lui. Il écrit, et sa mère n'a de cesse de lui répéter qu'il sera un grand homme. Il se met alors à chercher un pseudonyme approprié pour l'homme de lettres qu'il sera. En 1928, ils emménagent à Nice, et la mère fait des petits travaux pour gagner sa vie. L'enfant culpabilise de ne pas être un virtuose en musique pour réaliser les...
bonjour
Romain Gary raconte son enfance et sa jeunesse, depuis ses premières années passées à Wilno, en Pologne, après avoir fui la Russie avec sa mère, . Elle l'élève seule. Leurs difficultés les amènent à s'installer à Nice. Le rêve de sa mère est que Romain devienne ambassadeur et écrivain : elle s'épuise à gagner de l'argent, sacrifiant sa vie personnelle et sa santé à son fils, qui ne manque de rien, et qui doit seulement étudier et écrire. Il devient élève-officier à l'école de l'air de Salon-de-Provence. Mais sa promotion est refusée, car il est naturalisé de trop fraîche date, et doit alors inventer un mensonge pour éviter à sa mère une trop douloureuse déception. Lorsque la guerre éclate, il part comme simple caporal, la laissant très souffrante. Mais pendant toutes les années de guerre, il reçoit des lettres d'elle qui l'encouragent. Ayant rejoint l'aviation de la France libre, il combat en Grande-Bretagne, en Éthiopie, en Syrie, en Afrique, termine la guerre avec le grade de capitaine, est fait compagnon de la Libération, se voit proposer d'entrer dans la diplomatie pour «services exceptionnels», publie Éducation européenne en Angleterre. Revenant à Nice à la fin de la guerre, il découvre que sa mère est morte 3 ans