Sagot :
Bonjour,
Je te propose du point de vue interne (on vit l'action à travers le regard d'un personnage) :
Paul est nerveux, il s'apprête à sonner à la porte de la fille dont il était amoureux au lycée. Il a obtenu son adresse par le biais d'une vieille connaissance et a décidé de prendre son courage à deux mains afin de renouer avec elle. Il se recoiffe rapidement, inspire profondément et sonne. Un court instant s'écoule pendant lequel Paul est au plus mal, son cœur s'emballe et il commence à transpirer. Une femme vient enfin ouvrir la porte. Ce n'est pas elle. Ce n'est pas celle qu'il attendait. Paul est terriblement confus : Qui peut bien-être cette femme qui le regarde d'un air qui semble étonné? Il ne le sait pas mais une chose est sûr, à l'instant où il a posé les yeux sur elle sa déception s'est transformée en un coup de foudre soudain. Il l'aime et elle rougit devant lui.
Pour le point de vue externe (on ne sait rien sur ce que pensent les personnages) :
Un homme sonne à la porte d'une maison blanche immense aux grandes fenêtres. Il semble anxieux, il arrange rapidement ses vêtements et inspire très fort. Une femme vient lui ouvrir mais il ne parait pas la connaitre. Il fait un pas en arrière et manque de tomber du perron. Elle s'avance précipitamment vers lui pour tenter de le rattraper et au moment où elle pose sa main sur lui, les deux jeunes gens s'arrêtent un instant et se regardent profondément dans les yeux. Il semblerait qu'il y ait du coup de foudre dans l'air.
Pour le point de vue omniscient (on sait tout ce qu'il se passe et ce que les personnages pensent :
Paul s'apprête à sonner à la porte d'une grande maison blanche dans laquelle Marie est actuellement en train de faire la vaisselle. Elle regarde par la fenêtre et voit cet inconnu devant son perron. Elle pose son éponge et s'avance vers la porte au moment où la sonnerie retentit. Elle se recoiffe rapidement devant le miroir de l'entrée et ouvre. Au même moment, Paul, de l'autre côté, semble surpris en la voyant. Il se demande qui peut bien être cette jeune femme, lui qui s'attendait à revoir son amour d'enfance derrière l'immense porte en bois. Dans la confusion il recule d'un pas et manque de tomber du perron. Marie le voyant tanguer l'attrape par le bras et le pousse vers elle. Paul est sous le charme, à quelques centimètre de la jeune femme le voilà qui en tombe amoureux et sent son amour partagé lorsque les joues de Marie se mettent à virer au rouge.