Sagot :
Réponse : 1) J’associe la phrase ‘ Le caporal répondit en claquant les talons que les ‘pièces’ étaient au nombre de six cent cinquante et que tout était en ordre.’ avec la première vignette de la deuxième planche tout en haut. Je trouve que cette vignette illustre bien cette phrase parce que d’une part il y a beaucoup de déportés et d’autre part ils sont tous alignés comme le désigne le mot ‘ordre’. Les souris sont toutes habillés de la même façon pour souligner qu’elles ont perdu leurs identités et leurs humanités. On peut distinguer l’officier et le caporal allemands qui font l’appel également.
- J’associe la phrase ‘C’est là que nous reçumes les premiers coups : et la chose si inattendue, si insensée, que nous n’éprouvâmes aucune douleur ni dans le corps ni dans l’âme, mais seulement une profonde stupeur : comment pouvait-on frapper un homme sans colère ?’ avec la dernière vignette en bas de la deuxième planche. Cette vignette est très sombre mais on peut distinguer un soldat allemand avec une matraque qu’on imagine en train de battre le déporté qu’on voit peu en dessous de lui. Je trouve que la position du soldat montre encore une fois la ‘supériorité’ des Allemands et le fait que le déporté soit au sol sans armes montre qu’il est un sous-homme. On peut voir la détresse dans le geste du déporté qui peut illustrer la stupeur ressentie à ce moment là.
2) J’ai beaucoup de mal à lire les vignettes, mais il me semble que l’un des locuteurs pourrait être le témoin de la seconde Guerre mondiale. Première vignette planche 1 bulle de droite, 4eme vignette planche 2 bulle de droite aussi.
3) Dans la vignette 1 nous sommes dans le monde contemporain quand l'un des deux locuteurs raconte ce qu'il lui est arrivé à Auschwitz
4) Argument 1 : Les personnages sont représentés par des animaux car c’est un moyen de montrer la déshumanisation totale et la sauvagerie des Nazis.
Argument 2 : La choix des animaux est un moyen d’illustrer l’antisémitisme.
Explications :
3) Art Spiegelman raconte comment, dans les années 1970, il décide de renouer avec son père Vladek, et de recueillir son témoignage de juif polonais ayant vécu les années 1930- 1940.Art et Vladek sont à la fois personnages (on voit Art interroger son père) et narrateurs extérieurs (quand Vladek se souvient…)
4) Argument 1 : Les souris qui représentent les déportés portent toutes un uniforme rayé. C’est pour montrer qu’elles sont toutes traités à la même enseigne et qu’il n’y a plus rien pour les distinguer les unes des autres. Les personnages abandonne physiquement leur humanité. Les nazis sont représentés par des chats, et l’aspect du prédateur souligne la sauvagerie des nazis. En effet, souvent les chats jouent avec leurs proies jusqu’à ce qu’elles meurent.
Argument 2 : Le face à face des chats et des souris est un moyen de ramener la guerre, puis l’Holocauste, à un jeu terrifiant. Les nazis considéraient les Juifs comme des sous-hommes, comme des rats et estimaient être la race supérieure. L’auteur en utilisant les animaux pour représenter les personnages, illustre ce qu’est réellement l’antisémitisme.
En représentant le génocide sous les traits de la chasse, il décrit un monde régi par la loi du plus fort, et par l’application des lois de Darwin au genre humain.