Sagot :
Du point de vue des fonctions traditionnellement attribuées à la citoyenneté moderne (identification affective, intégration sociale, participation politique), la citoyenneté européenne semble en effet bien limitée : une profondeur historique inexistante ; des droits modestes par rapport à ceux qui caractérisent les citoyennetés nationales et qui, surtout, ne s’exercent qu’au-delà des frontières nationales ; l’absence d’adossement à des symboles ou à un grand récit ; une dimension identitaire presque nulle ; et même une très faible densité idéo- logique ou polémique.
Dans ces conditions, on a bien du mal à y voir autre chose qu’un artefact, une identité construite et prescrite d’en haut, à défaut d’être vécue et expérimentée
Dans ces conditions, on a bien du mal à y voir autre chose qu’un artefact, une identité construite et prescrite d’en haut, à défaut d’être vécue et expérimentée