Sagot :
Réponse:
Une des conséquences du rôle historique de ville-frontière fut l'extrême exiguïté du territoire communal de Lyon. Le Second Empire permit l'annexion des faubourgs historiques de Vaise, de la Croix-Rousse et surtout de la Guillotière sur la rive gauche du Rhône, mais, dès la fin du XIXe siècle, une banlieue ouvrière et industrielle s'est largement développée à l'est (Villeurbanne, Bron, Vénissieux, Saint-Fons) ainsi qu'une couronne résidentielle et aisée à l'ouest (Ecully, Sainte-Foy, Caluire). Menacé par l'annexionnisme lyonnais, Villeurbanne s'est constitué au XXe siècle une forte identité, symbolisée par la construction en son centre, dans les années 1930, des premiers « gratte-ciel » d'Europe. Le premier grand ensemble français fut construit à Bron-Parilly (milieu des années 1950), suivi des grandes ZUP des Minguettes (Vénissieux), de Rillieux et de Vaulx-en-Velin. Ces cités, modèles de la modernité, sont devenues les principaux symboles de la crise sociale des banlieues avec les émeutes urbaines des Minguettes (1981) et de Vaulx-en-Velin (1990). L'agglomération, qui compte 59 communes, est regroupée au sein de la Communauté urbaine du Grand Lyon. Ce périmètre est englobé dans l'aire métropolitaine, beaucoup plus étendue, qui comprend la ville nouvelle de L'Isle-d'Abeau et l'agglomération de Saint-Étienne