Sagot :
Un jour, alors que les Loisel avait enfin fini de rembourser
la somme qu’ils avaient empruntée,
Mathilde songea aux différents procédés qu’elle avait mos sur pied pour
trouver l’argent nécessaire. Cinq années plus tôt, elle avait accumulé deux
emplois et son mari, s’était évertué à faire des heures supplémentaires au
Ministère de l’Inspection Publique. Pour économiser de l’argent, le couple
avait préféré vivre dans le quartier de la Goutte d’Or. L’appartement,
misérable, mal chauffé et humide avait eu raison de la santé fragile de
Mathilde. Le couple survit tant bien que mal mais le sentiment de l’échec et de
l’humiliation obsédait Mathilde durant toutes ces années.
Usée et lassée, ces pensées l’attristèrent davantage. Son mari, qui était parti voir son frère, rentra précipitamment dans l’appartement. Les yeux écarquillés et le visage un rouge cramoisi, surprirent Mathilde. Il haletait et tenta de retrouver son souffle avant de s’exclamer : « Le collier… ! Mathilde… le collier !! Tu ne l’avais pas perdu, je viens de croiser Mme Dalencourt, la femme de l’adjoint au Ministre! Elle l’avait autour du cou !! C’est elle qui l’avait retrouvé sans rien nous dire… »
Usée et lassée, ces pensées l’attristèrent davantage. Son mari, qui était parti voir son frère, rentra précipitamment dans l’appartement. Les yeux écarquillés et le visage un rouge cramoisi, surprirent Mathilde. Il haletait et tenta de retrouver son souffle avant de s’exclamer : « Le collier… ! Mathilde… le collier !! Tu ne l’avais pas perdu, je viens de croiser Mme Dalencourt, la femme de l’adjoint au Ministre! Elle l’avait autour du cou !! C’est elle qui l’avait retrouvé sans rien nous dire… »