Sagot :
-L'auteur adopte un point de vue focal omniscient : il partage avec le lecteur la partie de l'histoire qu'il veut bien restituer(=choix) et décrit les sentiments des protagonistes. En l'occurrence, il décrit l'ascension puis la descente sociale du père Goriot, ses sentiments " il s'est sacrifié", "il s'est dit qu'il avait bien fait" , " son cœur avait donc saigné". Les sentiments des filles: " les filles, qui aimaient peut-être encore leur père, ont voulu ménager la chèvre et le chou", "elles ont imaginé des prétextes de tendresse".
L'auteur prête sa voix au narrateur de l'histoire.
-Les temps utilisé sont principalement des temps du passé : imparfait et passé composé indiquent des actions révolues dans le passé; le passé simple indique une action ponctuelle dans le passé.
Le présent est utilisé rarement et lorsqu'il l'est, il a une valeur déclarative.
- Le champs lexical utilisé est celui de la souffrance, de la culpabilité : "saigné", "honte" , "crime", "s'est sacrifié", "tache de cambouis" , "gêné", "lâchetés", "ruiné" etc
- les figures de style principales sont la comparaison et la métaphore:
"Notre coeur est un trésor, videz-le d'un coup, vous êtes ruinés"; "peut arriver à la plus jolie femme avec l'homme qu'elle aimera le mieux : si elle l'ennuie de son amour, il s'en va, il fait des lâchetés pour la fuir"; "Il avait donné, pendant vingt ans, ses entrailles, son amour ; il avait donné sa fortune en un jour. Le citron bien pressé, ses filles ont laissé le zeste au coin des rues."
-Enfin, le contenu du texte dévoile une critique à peine déguisée de l'attitude des bourgeois : l'argent n'a pas d'odeur tant que son origine n'est pas dérangeante; une fois qu'elle l'est, on n'y renonce pas mais on est prêt à toutes les compromissions. Le père Goriot, tout collaborateur qu'il fût "avec les coupeurs de têtes" , ressort de cette description grandi tant il accepte son propre sacrifice pour le bonheur de ses filles. C'est finalement celui qui exprime ses sentiments de manière authentique, alors que ses filles et ses gendres vivent dans l'apparence et sont prêts à renier les valeurs familiales.
L'auteur prête sa voix au narrateur de l'histoire.
-Les temps utilisé sont principalement des temps du passé : imparfait et passé composé indiquent des actions révolues dans le passé; le passé simple indique une action ponctuelle dans le passé.
Le présent est utilisé rarement et lorsqu'il l'est, il a une valeur déclarative.
- Le champs lexical utilisé est celui de la souffrance, de la culpabilité : "saigné", "honte" , "crime", "s'est sacrifié", "tache de cambouis" , "gêné", "lâchetés", "ruiné" etc
- les figures de style principales sont la comparaison et la métaphore:
"Notre coeur est un trésor, videz-le d'un coup, vous êtes ruinés"; "peut arriver à la plus jolie femme avec l'homme qu'elle aimera le mieux : si elle l'ennuie de son amour, il s'en va, il fait des lâchetés pour la fuir"; "Il avait donné, pendant vingt ans, ses entrailles, son amour ; il avait donné sa fortune en un jour. Le citron bien pressé, ses filles ont laissé le zeste au coin des rues."
-Enfin, le contenu du texte dévoile une critique à peine déguisée de l'attitude des bourgeois : l'argent n'a pas d'odeur tant que son origine n'est pas dérangeante; une fois qu'elle l'est, on n'y renonce pas mais on est prêt à toutes les compromissions. Le père Goriot, tout collaborateur qu'il fût "avec les coupeurs de têtes" , ressort de cette description grandi tant il accepte son propre sacrifice pour le bonheur de ses filles. C'est finalement celui qui exprime ses sentiments de manière authentique, alors que ses filles et ses gendres vivent dans l'apparence et sont prêts à renier les valeurs familiales.