Sagot :
1. Le narrateur n’intervient pas
à la fin de la nouvelle de telle façon que le dialogue entre les deux anciens
amants prend plus de poids : « comme il lui racontait … elle lui dit « moi,
j’y pense tous les soirs » » , le tout en contre-pied avec la réflexion
terre à terre de l’époux « Allons ma bonne, je crois qu’il est temps de
nous en aller ».
2. Les deux groupes en présence
sont d’une part la famille de bourgeois, avec le père, la mère, la jeune fille,
la grand-mère et le garçon aux cheveux de paille et d’autre part, les deux
canotiers.
3. Les premiers sont enfermés dans
leur rôle de bourgeois :
- la mère décide de l’endroit où
s’arrêter sur le conseil de son époux, et commande le repas
- le père décide d’emmener la
famille à la campagne et agit en maître de famille
- la jeune fille se laisse aller
aux plaisirs à sa disposition ( balançoire , déjeûner sur l’herbe, balade
en canot )
- la grand-mère suit , ravie, la
famille qui a décidé cette sortie
- le garçon aux cheveux jaunes se
laisse aller tranquillement à la paresse de l’après repas.
Les seconds sont actifs :
- ils sont musclés et découverts
de telle façon que tout le monde peut contempler leurs qualités physiques
- ils prennent l’initiative, en
proposant la seule place à l’ombre à la famille, puis en proposant un sortie
sur l’eau que seules les deux femmes acceptent.
4.Opposition symbolique :
les « bons » ( bien-pensants bourgeois) versus les « canailles »
de canotiers.
5 . Personnages moteurs :
les femmes et les cannotiers
6. Portraits :
- précis de la mère : dodue,
aux formes généreuses et habillée de façon voyante ( robe rouge cerise ) qui n’hésite
pas à pêcher le plaisir où il se trouve
- précis de la jeune fille :
taille fine, hanches généreuses, décolleté, cheveux bruns
- canotiers : musclés et
bronzés
Ces descriptions mettent l’emphase
sur les personnages qui jouent un rôle déterminant dans la nouvelle et attirent
l’attention du lecteur sur eux.