Bonsoir, je dois faire le réusmé du texte "cauchemar en gris" mais j'y arrive pas du tout, il faut bien penser à utiliser le présent de l'indicatif et faire des paragraphes, se débarasser de tous les détails inutiles et n'employer aucun passé simple, aidez moi svp...

Cauchemar en gris

Il se réveilla avec une merveilleuse sensation de bien-être savourant l'éclat et la douce chaleur du soleil, dans l'air printanier. Il s'était assoupi sans bouger sur le banc du jardin public; son somme n'avait pas duré une demi-heure.

Le jardin resplendissait du vert du printemps; c'était une journée magnifique et il était jeune amoureux. Merveilleusement amoureux, amoureux à en avoir le vertige. Et heureux en amour: la veille il s'était déclaré à Susan dans la soirée et elle avait dit oui. Pour être précis, elle ne lui avait pas dit oui, mais elle l'avait invité à venir, aujourd'hui dimanche, dans l'après-midi, faire la connaissance de ses parents: elle avait dit « J'espère que vous les aimerez et qu'eux vous aimeront... qu'ils vous aimeront autant que je vous aime » . Si ce n'était pas la l'équivalent d'un oui, qu'était-ce ?

Adorable Susan aux doux cheveux sombres, aux tendres taches de rousseur à peine marquées, aux grands yeux noirs si doux...

On en était enfin à ce « milieu d'après-midi » où Susan lui avait dit de venir. Il se leva de son banc et, un peu engourdi par sa sieste, il s'étira voluptueusement.

Puis il se mit en route vers la maison, à quelques centaines de mètres. Une promenade agréable sous le beau soleil, par ce beau jour de printemps.

Il monta les marches du perron, frappa à la porte. La porte s'ouvrit et, pendant une fraction de seconde, il crut que c'était Susan elle-meme qui lui ouvrait Mais la jeune fille ressemblait seulement à Susan. Sa soeur, sans doute. La veille, elle lui avait en effet parle d'une soeur. Son aînée d'un an seulement.

Il s'inclina et se presenta, demanda à voir Susan. Il eut I'impression que la jeune fille le regardait d'un air bizarre, mais elle se contenta de lui dire « Entrez. je vous prie. Elle n'est pas là pour l'instant, mais si vous voulez bien attendre au salon, là... ».

Il s'assit et attendit au salon, là. C'était bizarre qu'elle fût sortie. Même pour peu de temps

C'est alors qu'il entendit la voix, la voix de la jeune fille qui lui avait ouvert la porte, la jeune fille parlait dans l'entrée et, mû par une inexplicable curiosité il se leva et alla coller son oreille contre la porte. La jeune fille parlait, semble-t-il. au téléphone.

-Harry ? Je t'en prie, rentre immédiatement. Et ramène le docteur ! Oui, c'est grand-père... Non, pas une nouvelle crise cardiaque... Non. C'est comme la dernière fois eu il a eu crise d'amnésie et ou il a cru que grand-mère était encore... Non, ce n'est pas de la démence sénile Harry il a décroché de cinquante ans cette fois... Il est revenu à l'époque où il n'avait pas encore épousé grand-mère.

Très vieux soudain, vieilli de cinquante ans en cinquante secondes, grand-père se mit à sangloter sans bruit, appuyé contre la porte.

Fredric Brown.


Sagot :

Par une belle journée ensoleillée du printemps, il se réveille ,après une bonne sieste,ragaillardi;,envahi par un sentiment d’allégresse,.Il se sent si amoureux ,si  jeune  si heureux.Enfin la ravissante Susan accepte de l 'épouser .IL est invité ce soir pour rencontrer ses parents.
Il se met en route,monta les marches ,frappa à la porte.Une autre femme lui ouvre , IL demande Susan  mais la femme l'informe qu'elle est absente  et qu'il peut l'attendre au salon.  Il s'assoit.
IL entend la femme parler au téléphone,elle demande à son interlocuteur  de ramener le docteur car son son grand père vient d'avoir une crise d’amnésie
Alors le vieux s'effondre et se met à pleurer.