Sagot :
Pour la Q.1
PLATON énonce en réalité les règles d'une éthique de la discussion.
La première, implicite, c'est qu'une discussion ne vaut que si elle constitue un effort de réfutation mutuelle, sachant que cette opération n'a rien de personnel, mais vise a repérer et à éviter le faux.
La seconde, c'est qu'il faut prendre plaisir a être réfuté.
La troisième, c'est qu'il faut avoir plaisir à réfuter.
Il y a donc un principe de réciprocité, que refusent précisément les sophistes qui prétendent avoir la puissance de réfuter quiconque et ne pouvoir eux-mêmes l'être.
Ainsi, PLATON suggère le caractère suspect, du point de vue de la recherche du vrai, de toute prétention à l'irréfutabilité. La visée n'est pas tant l'accès au vrai que la
délivrance du faux. Cette éthique se combine même avec des considérations morales,
c'est-a-dire portant sur ce qui est bien et mal, en l'occurrence le fait d'être débarrassé du faux ou au contraire d'y être empêtré ; plus précisément, il est encore mieux d'être soi-même débarrassé du faux que d'en débarrasser autrui.
Cette liaison entre la problématique de la connaissance et la problématique de la vertu est récurrente chez PLATON.
PLATON énonce en réalité les règles d'une éthique de la discussion.
La première, implicite, c'est qu'une discussion ne vaut que si elle constitue un effort de réfutation mutuelle, sachant que cette opération n'a rien de personnel, mais vise a repérer et à éviter le faux.
La seconde, c'est qu'il faut prendre plaisir a être réfuté.
La troisième, c'est qu'il faut avoir plaisir à réfuter.
Il y a donc un principe de réciprocité, que refusent précisément les sophistes qui prétendent avoir la puissance de réfuter quiconque et ne pouvoir eux-mêmes l'être.
Ainsi, PLATON suggère le caractère suspect, du point de vue de la recherche du vrai, de toute prétention à l'irréfutabilité. La visée n'est pas tant l'accès au vrai que la
délivrance du faux. Cette éthique se combine même avec des considérations morales,
c'est-a-dire portant sur ce qui est bien et mal, en l'occurrence le fait d'être débarrassé du faux ou au contraire d'y être empêtré ; plus précisément, il est encore mieux d'être soi-même débarrassé du faux que d'en débarrasser autrui.
Cette liaison entre la problématique de la connaissance et la problématique de la vertu est récurrente chez PLATON.