Sagot :
En espérant ne pas en avoir oublié, les noms et compléments de nom sont en gras:
C'est sur la fin d'une journée de ce terrible hiver 1870,frappé d'un triple malheur : l'invasion, la famine et le froid , qui enfantent à leur tour cent mille autres peines.
Ses grands doigts de glace profondément enfoncés dans la terre , le froid se cramponne sur la Sologne et s'attarde à pondre son frimas sur l'échine du pauvre monde . Visible en buées au contact des bouches, il ballotte son grand corps fluide au gré des vents mordants. Sa souveraineté sur les mois d'hiver a des exigences cruelles .Il se roule, il se prélasse sur tou . Dans les bois, ses jeux font naître les douleurs sourdes des grands arbres ax branches déjà blessées par la foudre des jours d'été et brisées par les colères des vents d'automne .Les jeunes sapins à cris secs, sonores . L'homme entend cette annonce de ruine et blêmit , impuissant . Chez les pauvres gens , cet hiver a achevé bien des vieillards et repris les quelques jours de vie de bien des nouveau-nés .Les fossoyeurs doivent appuyer de toutes leurs forces sur les membres raidis,ces brancehs d'homme,pour les coucher dans le cercueil de sapin au parfum de printemps. En ouvrant le sol durci , ils jurent contre le froid qui , pour se gausser , mord les oreilles et leur met de ridicules glacons dans les moustaches .La terre prend un peu de repos entre ses deux peines d'automne et de printemps , avant que la charrue ne vienne déchirer , , en longues et fines lanières, son ventre à nouveau mou.Les bonens bêtes gisent flanc à flanc,sur un épais lit de paille souple , dans la douce chaleur des étables aux murs crépis de bouses .Les bêtes sauvages viennent rôder près des fermes poussées par la faimqui leur noue les entrailles comme le froid noue le mal dans les poitrines .Et les bûcherons n'osent guère s'aventurer à des abattages lointain, dans la crainte de rencontrer le loup qui jette la terreur en déchirant ses hurlements sur ses crocs avides d'entrailles et de chair .
C'est sur la fin d'une journée de ce terrible hiver 1870,frappé d'un triple malheur : l'invasion, la famine et le froid , qui enfantent à leur tour cent mille autres peines.
Ses grands doigts de glace profondément enfoncés dans la terre , le froid se cramponne sur la Sologne et s'attarde à pondre son frimas sur l'échine du pauvre monde . Visible en buées au contact des bouches, il ballotte son grand corps fluide au gré des vents mordants. Sa souveraineté sur les mois d'hiver a des exigences cruelles .Il se roule, il se prélasse sur tou . Dans les bois, ses jeux font naître les douleurs sourdes des grands arbres ax branches déjà blessées par la foudre des jours d'été et brisées par les colères des vents d'automne .Les jeunes sapins à cris secs, sonores . L'homme entend cette annonce de ruine et blêmit , impuissant . Chez les pauvres gens , cet hiver a achevé bien des vieillards et repris les quelques jours de vie de bien des nouveau-nés .Les fossoyeurs doivent appuyer de toutes leurs forces sur les membres raidis,ces brancehs d'homme,pour les coucher dans le cercueil de sapin au parfum de printemps. En ouvrant le sol durci , ils jurent contre le froid qui , pour se gausser , mord les oreilles et leur met de ridicules glacons dans les moustaches .La terre prend un peu de repos entre ses deux peines d'automne et de printemps , avant que la charrue ne vienne déchirer , , en longues et fines lanières, son ventre à nouveau mou.Les bonens bêtes gisent flanc à flanc,sur un épais lit de paille souple , dans la douce chaleur des étables aux murs crépis de bouses .Les bêtes sauvages viennent rôder près des fermes poussées par la faimqui leur noue les entrailles comme le froid noue le mal dans les poitrines .Et les bûcherons n'osent guère s'aventurer à des abattages lointain, dans la crainte de rencontrer le loup qui jette la terreur en déchirant ses hurlements sur ses crocs avides d'entrailles et de chair .