Bonjour, j'ai besoin d'aide SVP !!! je dois faire une rédaction lettre sur un soldat de la 1er guerre mondiale pour lundi !!!
voici les consignes:
Écrire une lettre d'un poilu (=soldat) pour sa femme
-> Évoquer les combats du front (exemple préciset détaillé ... exemple: son dégout de guerre)
->Évoquer la vie dans les tranchées ->l'ennuie, l'attente, la peur de mourir
-> Le temps intime avec sa femme -> amour, espoir, langueur
(temps : passé composé-présent...)
Essayer de faire une longue lettre en détaillant la souffrance et tous les autres sentiments que le poilu aurait pu avoir.
Merci d'avance :)


Sagot :

Met ton à la peau d'un soldat, les conditions de vie du soldat.. Si tu as le livre " les poilus " il y a des exemples ou sur internet, bonne chance :) 
             Chère femme adorée,
Pendant plusieurs jours, après avoir la jambe droite traversée d’une balle, je suis resté dans un sillon, mon sac devant la tête pour me protéger des balles sifflantes, comme un bourdonnement d’abeilles. Je restais étendu recommandant mon âme à Dieu. Je vis ma vie défiler à toute allure, accablé de douleur en espérant survivre.
Tout à coup, je fus retourné et j’aperçus les soldats allemands qui m’entouraient. Ils me donnèrent à boire et à manger tout en continuant de combattre.
La nuit vint, mais toujours pas d’ambulances françaises. De leur côté les brancardiers allemands relevaient leurs blessés et même certains des nôtres. On entendait dans la plaine des plaintes et des appels.
J'étais toujours dans mon sillon attendant la venue des secours. A un moment donné un corbeau vint même coasser au dessus de ma tête, flairant la mort me pointer du doigt.
La fusillade recommença de plus belle, J'entendis des obus éclater à 30 mètres de moi, je reçus même un éclat à côté de mon bras droit et pendant un instant, j’ai pensé à la mort. J'entendis soudain un soldat. C’était un allemand, je lui demandai si on allait m’emmener à l’ambulance, celui-ci me répondit que non, que les blessés ayant des fractures étaient abandonnés. Je fus désespéré et toujours pas d’ambulanciers français. J'étais désemparé, me disant que cette fois, ma dernière heure été venue. Aussitôt, nous nous fîmes connaître et la patrouille nous donna à boire et à manger. Je fus transporté dans un avant-poste prussien.
J’étais sauvé.