Sagot :
Bonsoir,
A travers la situation de fable, l’auteur montre aux lecteurs un défaut de la société, ou une morale, sans pour autant avoir recours à un fait réel. L’auteur peut perfectionner l’histoire pour mieux illustrer et argumenter. Ce genre littéraire possède un autre avantage : celui d’exagérer, de vulgariser afin d’atteindre un public plus large.
En utilisant ce moyen, l’auteur rend accessible son œuvre à plus de lecteurs du fait que la fable semble s’adresser à celui-ci. De plus la morale est plus facilement perceptible quand elle est directement affirmée d’une personne à une autre plutôt qu’implicitement à travers un roman. Les anecdotes extrêmes, hyperboliques sont facilement aptes à convaincre.
Les auteurs de fables utilisent volontairement les coïncidences et les exagérations pour arriver à l’effet plus frappant de la leçon. Dans la fable de Jean de La Fontaine, Les deux Coqs, l’histoire n’aurait pas illustré correctement la morale si le coq vainqueur n’avait pas été mangé par le vautour. Les exagérations et les coïncidences volontaires permettent de perfectionner l’œuvre et sa morale, rendue ainsi convaincante. Le concret et l’extrême sont des caractéristiques de la fiction et de bons moyens pour convaincre un lecteur.
De plus, cette dernière crée une distance, elle permet de prendre du recul en choisissant, par exemple, un étranger pour personnage principal. C’est le cas dans l’Ingénu, dans lequel le personnage éponyme arrive en basse Bretagne et porte un regard totalement neutre, étranger, voir naïf sur la société et la religion en France. C’est alors un bon moyen de mettre indirectement en avant les défauts d’une société et même de proposer une alternative, une nouvelle idée, un changement en créant un autre model possible. C’est ce que fait Voltaire à travers son conte philosophique, Candide, dans lequel il expose une société fictive, bien loin de la sienne ; une société ignorant la cupidité et dont la générosité n’égale celle d’aucun autre monde. Ces Hommes habitent pourtant dans le pays doté des plus grands nombres de pierres précieuses et d’or : l’Eldorado. Candide et Cacambo y arrivent par hasard et sont alors traités comme des rois.
A travers la situation de fable, l’auteur montre aux lecteurs un défaut de la société, ou une morale, sans pour autant avoir recours à un fait réel. L’auteur peut perfectionner l’histoire pour mieux illustrer et argumenter. Ce genre littéraire possède un autre avantage : celui d’exagérer, de vulgariser afin d’atteindre un public plus large.
En utilisant ce moyen, l’auteur rend accessible son œuvre à plus de lecteurs du fait que la fable semble s’adresser à celui-ci. De plus la morale est plus facilement perceptible quand elle est directement affirmée d’une personne à une autre plutôt qu’implicitement à travers un roman. Les anecdotes extrêmes, hyperboliques sont facilement aptes à convaincre.
Les auteurs de fables utilisent volontairement les coïncidences et les exagérations pour arriver à l’effet plus frappant de la leçon. Dans la fable de Jean de La Fontaine, Les deux Coqs, l’histoire n’aurait pas illustré correctement la morale si le coq vainqueur n’avait pas été mangé par le vautour. Les exagérations et les coïncidences volontaires permettent de perfectionner l’œuvre et sa morale, rendue ainsi convaincante. Le concret et l’extrême sont des caractéristiques de la fiction et de bons moyens pour convaincre un lecteur.
De plus, cette dernière crée une distance, elle permet de prendre du recul en choisissant, par exemple, un étranger pour personnage principal. C’est le cas dans l’Ingénu, dans lequel le personnage éponyme arrive en basse Bretagne et porte un regard totalement neutre, étranger, voir naïf sur la société et la religion en France. C’est alors un bon moyen de mettre indirectement en avant les défauts d’une société et même de proposer une alternative, une nouvelle idée, un changement en créant un autre model possible. C’est ce que fait Voltaire à travers son conte philosophique, Candide, dans lequel il expose une société fictive, bien loin de la sienne ; une société ignorant la cupidité et dont la générosité n’égale celle d’aucun autre monde. Ces Hommes habitent pourtant dans le pays doté des plus grands nombres de pierres précieuses et d’or : l’Eldorado. Candide et Cacambo y arrivent par hasard et sont alors traités comme des rois.