Sagot :
L'accentuation peut être obligatoire ou facultative. Il y a accentuation obligatoire par l'accent tonique, l'accent d'attaque et l'accent prosodique.
L'accent tonique (ou syntaxique) frappe la dernière syllabe prononcée d'un groupe de mots formant une unité phonologique ou syntaxique. Dans un vers régulier, il se confond avec l'accent métrique et il frappe la dernière syllabe d'un segment syllabique, la dernière syllabe de l'hémistiche et la dernière syllabe du vers. Il ne peut pas y avoir plus de huit syllabes sans accent tonique.
L'accent d'attaque frappe la première syllabe du premier mot accentuable d'un groupe accentuable. Il n'y a pas d'accent sur un proclitique, c'est-à-dire sur un mot monosyllabique uni au mot suivant dans un même groupe accentuel; il peut y avoir un accent sur un enclitique, c'est-à-dire un mot uni au mot précédent. Alors que l'accent tonique est fermeture, l'accent d'attaque est ouverture, élan, lancée; l'accent d'attaque frappe souvent la première syllabe d'un poème, d'une strophe ou d'une séquence et il s'accompagne parfois d'un tiret ou d'un point d'exclamation, frappant ainsi un morphème monosyllabique comme une interjection ou un joncteur. L'accent prosodique frappe une assonance ou une allitération, dans une sorte d'écho rythmique.
Il y a accentuation facultative par l'accent d'insistance ou par l'accent typographique. L'accent d'insistance est un accent d'intention marquée d'une manière affective -- l'accent frappe alors la première consonne d'un mot -- ou de manière intellectuelle -- l'accent frappe alors la première syllabe d'un mot. L'accent typographique est un accent redoublant l'accent d'insistance, l'accent d'attaque ou l'accent tonique, de manière visuelle : majuscule "initiatique" ou caractères italiques.
L'accent tonique est suivi d'une coupe, qui est une pause séparant deux groupes rythmiques; dans un vers régulier, il n'y a pas de coupe à l'intérieur d'un mot ou entre un proclitique et le mot suivant. La césure est la coupe qui sépare deux hémistiches, plus particulièrement d'un alexandrin.
L'accent tonique (ou syntaxique) frappe la dernière syllabe prononcée d'un groupe de mots formant une unité phonologique ou syntaxique. Dans un vers régulier, il se confond avec l'accent métrique et il frappe la dernière syllabe d'un segment syllabique, la dernière syllabe de l'hémistiche et la dernière syllabe du vers. Il ne peut pas y avoir plus de huit syllabes sans accent tonique.
L'accent d'attaque frappe la première syllabe du premier mot accentuable d'un groupe accentuable. Il n'y a pas d'accent sur un proclitique, c'est-à-dire sur un mot monosyllabique uni au mot suivant dans un même groupe accentuel; il peut y avoir un accent sur un enclitique, c'est-à-dire un mot uni au mot précédent. Alors que l'accent tonique est fermeture, l'accent d'attaque est ouverture, élan, lancée; l'accent d'attaque frappe souvent la première syllabe d'un poème, d'une strophe ou d'une séquence et il s'accompagne parfois d'un tiret ou d'un point d'exclamation, frappant ainsi un morphème monosyllabique comme une interjection ou un joncteur. L'accent prosodique frappe une assonance ou une allitération, dans une sorte d'écho rythmique.
Il y a accentuation facultative par l'accent d'insistance ou par l'accent typographique. L'accent d'insistance est un accent d'intention marquée d'une manière affective -- l'accent frappe alors la première consonne d'un mot -- ou de manière intellectuelle -- l'accent frappe alors la première syllabe d'un mot. L'accent typographique est un accent redoublant l'accent d'insistance, l'accent d'attaque ou l'accent tonique, de manière visuelle : majuscule "initiatique" ou caractères italiques.
L'accent tonique est suivi d'une coupe, qui est une pause séparant deux groupes rythmiques; dans un vers régulier, il n'y a pas de coupe à l'intérieur d'un mot ou entre un proclitique et le mot suivant. La césure est la coupe qui sépare deux hémistiches, plus particulièrement d'un alexandrin.