Sagot :
1)a)Le narrateur est le héros de l'histoire ; il s'agit de l'enfant qui a perdu sa mère car il raconte sa mésaventure à l'aide du pronom personnel « je ».
1b)Ce récit présente donc les caractéristiques du roman autobiographique.
2. a) Il ne s'agit plus d'un récit car le narrateur dit ce qu'il ressent pour sa mère, une fois adulte.
b) Ces lignes traduisent l'attachement et l'admiration qu'il éprouve pour sa mère.
c) Le narrateur utilise l'anaphore « j'habite » pour souligner l'intimité qu'il partage avec elle : il a le sentiment de faire partie d'elle et d'éprouver ce qu'elle ressent.
3. a) Les verbes sont au présent de l'indicatif.
b) Ils sont au passé simple ou à l'imparfait de l'indicatif.
c) Le présent permet au narrateur de dire ce qu'il ressent au moment de l'écriture : c'est le présent de l'énonciation propre au discours. Les temps du passé renvoient au récit d'un événement antérieur à la narration : l'imparfait a une valeur descriptive pour évoquer une action non accomplie, tandis que le passé simple s'emploie pour une action passée accomplie.
4. a) L'expression « une mare de pleurer » semble incorrecte car « pleurer » est un infinitif et on s'attendrait à un nom (« une mare de pleurs »).
b) On relève un autre exemple d'expression de ce type : « J'éclatai en un pleurer hoquetant. »
c) L'infinitif « pleurer » est utilisé en Guadeloupe comme un nom commun. Certains emplois de ce genre existent d'ailleurs, comme « le déjeuner », « le dîner » ou « le coucher ».
5. a) La conjonction de coordination « car » exprime la cause.
b) Le narrateur n'a pas peur de ce qui peut lui arriver car il se sent protégé par sa mère, plus forte que la tempête même.
6a) « Éclairs », « savanes », « oasis », « cascade » appartiennent au champ lexical de la nature.
b) Ce champ lexical est associé à sa mère.
c) Une métaphore est à chaque fois utilisée.
d) Le narrateur se compare à un « petit oiseau » ou à un « petit poisson » car il se sent protégé par l'instinct maternel de sa mère.
7a) L'enfant s'est trompé de personne car une autre femme portait la même jupe rouge que sa mère.
b) Cette mésaventure s'est passée au marché, dans la « halle aux viandes ».
8. Les « badauds » sont les gens curieux qui se sont regroupés et assistent à la scène. Ils ont des regards « réprobateurs », c'est-à-dire de reproche.
Réecriture
La dame lui demande comment est sa maman, quelle est sa couleur, comment elle s'appelle et où il habite