Sagot :
1.)Document 1 : interpellations, statistiques policières.
Document 2 : expérimentation déclarée par les enquêtés (même famille d’enquête que les enquêtes de victimation).
2.)Document 1 : En France, en 2009, la police a procédé à 137 594 interpellations pour infraction à la législation sur les stupéfiants.
Document 2 : En France, en 2008, sur 100 jeunes hommes de 17 ans, 46,3 en moyenne ont déjà fumé du cannabis. Cette proportion est de 37,9 % chez les jeunes femmes du même âge.
3.)Coefficient multiplicateur pour le document 1 (× 71), différence en points pour le document 2 (+ 22 points pour les garçons, + 21 points pour les filles).
4.)Document 1 : augmentation lente entre 1971 et 1990, puis accélération forte. Document 2 : augmentation entre 1993 et 2002, puis diminution.
5.)Première hypothèse : réfutée, puisque au-delà de 2002, les interpellations continuent à augmenter, alors que l’usage recule.
Deuxième hypothèse : réfutée, puisque la forte augmentation des interpellations du début des années 1990 n’a pas empêché l’augmentation de l’usage jusqu’en 2002.
6.)Intensification de l’activité policière. Les interpellations pour infraction à la législation sur les stupéfiants présentent un intérêt particulier pour les policiers : un fait constaté = un fait élucidé, ce qui accroît le taux d’élucidation, sur lequel les policiers sont évalués par leurs supérieurs.
Synthèse
Les statistiques policières mesurent avant tout l’intensité de l’activité policière. Elles sont par ailleurs sensibles aux modifications de la législation.