S'il vous j'ai une analyse a faire sur une allégorie protestante qui est intitulée : La vraie et la fausse de Lucas cranach le jeune et je n'y arrive et ça fait depuis deux jours que j'essaye. S'il vous plaît aider moi. Merci d'avance.

Sil Vous Jai Une Analyse A Faire Sur Une Allégorie Protestante Qui Est Intitulée La Vraie Et La Fausse De Lucas Cranach Le Jeune Et Je Ny Arrive Et Ça Fait Depu class=

Sagot :

C’est dans le contexte de la réforme et la naissance du protestantisme que Lucas Cranach le jeune exprime La vraie et la fausse église (1546) la vraie étant la bonne pratique du protestantisme dans la partie gauche de la gravure et la mauvaise celle du catholicisme dans la partie droite. Cette séparation est marquée par une colonne centrale.

Lucas Cranach le jeune représente le catholicisme dans la partie droite.  Il évoque un Dieu en colère qui punit et châtie les Hommes peu conciliants.  Le prêche du moine en Chaire est inspiré par un démon qui lui souffle ce qu’il doit dire dans l’oreille.  Lucas Cranach matérialise la relation avec Dieu par la figure du Christ (reconnaissable à ses stigmates), mais qui se trouve très haut dans le ciel et démontrant qu’il n’y a pas de relation directe avec les fidèles. Dieu n'est accessible que par certaines cérémonies (Procession, extrême- onction, Indulgences qui permettent d'acheter son salut…).

Lucas Cranach le jeune  représente le protestantisme dans la partie gauche.  Il évoque un Dieu calme et serein et faisant un signe de bénédiction vers les fidèles. Le prêche du moine en Chaire est inspiré par une colombe et le message vient directement de Dieu.  La relation avec Dieu est matérialisée par une relation quasi directe (ruban/Christ/brebis qui symbolisent les croyants). Lucas représente les cérémonies comme celles qui scellent le pacte avec Dieu (baptême et communion).

Lucas Cranach le jeune est évidemment, protestant. Cette gravure est un document de propagande, célébrant la foi protestante. C’est œuvre s’inscrit dans une période de troubles religieux.  En effet, au XVIe siècle, une grande partie de la population considère que lue l’église catholique et ses représentants se sont détournés de la vrai foi.