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Bonsoir, j'ai un devoir en français et il y a 4 questions que je n'ai pas compris et dont je n'arrive pas à trouver les réponses donc j'espère avoir de l'aide *-*. Voici le texte : Il est indispensable que les orateurs politiques de ce pays ferraillent, trois grands jours durant, à propos du budget, pour Corneille et Racine, contre on ne sait qui, et profitent de cette occasion littéraire pour s’enfoncer les uns les autres à qui mieux mieux dans la gorge de grandes fautes de français jusqu’à la garde. Tout cela est important ; nous croyons cependant qu’il pourrait y avoir des choses plus importantes encore. Que dirait la Chambre, au milieu des futiles démêlés qui font si souvent colleter le ministère par l’opposition et l’opposi- tion par le ministère, si, tout à coup, des bancs de la Chambre ou de la tribune publique, qu’importe ? quelqu’un se levait et di- sait ces sérieuses paroles : – Taisez-vous, qui que vous soyez, vous qui parlez ici, tai- sez-vous ! vous croyez être dans la question, vous n’y êtes pas. La question, la voici. La justice vient, il y a un an à peine, de déchiqueter un homme à Pamiers avec un eustache ; à Dijon, elle vient d’arracher la tête à une femme ; à Paris, elle fait, bar- rière Saint-Jacques, des exécutions inédites. Ceci est la question. Occupez-vous de ceci. Vous vous querellerez après pour savoir si les boutons de la garde nationale doivent être blancs ou jaunes, et si l’assurance est une plus belle chose que la certitude. Messieurs des centres, messieurs des extrémités, le gros du peuple souffre ! Que vous l’appeliez république ou que vous l’appeliez mo- narchie, le peuple souffre, ceci est un fait. Le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. Ayez pitié du peuple, à qui le bagne prend ses fils, et le lupanar ses filles. Vous avez trop de forçats, vous avez trop de prostituées. Que prouvent ces deux ulcères ? Que le corps social a un vice dans le sang. Vous voilà réunis en consultation au chevet du malade ; oc- cupez-vous de la maladie. Démontez-moi cette vieille échelle boiteuse des crimes et des peines, et refaites-la. Refaites votre pénalité, refaites vos codes, refaites vos prisons, refaites vos juges. Remettez les lois au pas des mœurs. Messieurs, il se coupe trop de têtes par an en France. Puisque vous êtes en train de faire des économies, faites-en là- dessus. Puisque vous êtes en verve de suppressions, supprimez le bourreau. Avec la solde de vos quatre vingts bourreaux, vous payerez six cents maîtres d’école. Songez au gros du peuple. Des écoles pour les enfants, des ateliers pour les hommes. Voici les quatre questions : A quelle ligne le premier narrateur cède-t-il la parole à un autre narrateur inventé, qui s'adresse aux députés directement ? Quels débats, en réalité secondaires, le narrateur fait-il semblant de trouver importants? Montrer que cela rend les parlementaires ridicules. Quels sont les arguments mis en avant par le narrateur pour inviter les parlementaires à réfléchir à la misère ? Quelle réaction le narrateur veut-il susciter en énumérant des exemples d'exécutions particulièrement cruelles ? Merci d'avance !

Sagot :

première question: ligne 9 (cepandant c'est sur le texte que tu nous as donné)

  deuxième quesstion:je crois que c'est sur l'économie .

troisième question : cela rend le parlement ridicule car ils se battent pour une cause qui ne sert a rien , il met en avant : la faim , le froid , le manque de travail ...

quatrième question : le narrateur veut suciter l'horrification des lecteurs .

J'espère qua sa va t'aider

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