Bonjour, j'ai un corpus à faire pour demain que je n'arrive pas très bien à faire.

 

le rouge et le noir. Chapitre 35

Il arriva à Verrières un dimanche matin. Il entra chez l’armurier du pays, qui l’accabla de compliments sur sa récente fortune. C’était la nouvelle du pays.
Julien eut beaucoup de peine à lui faire comprendre qu’il voulait une paire de pistolets. L’armurier sur sa demande chargea les pistolets. 
Les trois coups sonnaient ; c’est un signal bien connu dans les villages de France, et qui, après les diverses sonneries de la matinée, annonce le commencement immédiat de la messe. Julien entra dans l’église neuve de Verrières. Toutes les fenêtres hautes de l’édifice étaient voilées avec des rideaux cramoisis. Julien se trouva à quelques pas derrière le banc de Mme de Rênal. Il lui sembla qu’elle priait avec ferveur. La vue de cette femme qui l’avait tant aimé fit trembler le bras de Julien d’une telle façon, qu’il ne put d’abord exécuter son dessein. Je ne le puis, se disait-il à lui-même ; physiquement, je ne le puis. En ce moment, le jeune clerc qui servait la messe sonna pour l’élévation. Mme de Rênal baissa la tête qui un instant se trouva presque entièrement cachée par les plis de son châle. Julien ne la reconnaissait plus aussi bien ; il tira sur elle un coup de pistolet et la manqua ; il tira un second coup, elle tomba."
Chapitre 36 :
"Julien resta immobile, il ne voyait plus. Quand il revint un peu à lui, il aperçut tous les fidèles qui s’enfuyaient de l’église ; le prêtre avait quitté l’autel. Julien se mit à suivre d’un pas assez lent quelques femmes qui s’en allaient en criant. Une femme, qui voulait fuir plus vite que les autres, le poussa rudement, il tomba. Ses pieds s’étaient embarrassés dans une chaise renversée par la foule ; en se relevant, il se sentit le cou serré ; c’était un gendarme en grande tenue qui l’arrêtait. Machinalement Julien voulut avoir recours à ses petits pistolets, mais un second gendarme s’emparait de ses bras. Il fut conduit à la prison. On entra dans une chambre, on lui mit les fers aux mains, on le laissa seul ; la porte se ferma sur lui à double tour ; tout cela fut exécuté très vite, et il y fut insensible.

 

Les Trois Mousquetaires: 

Lien : http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Trois_Mousquetaires/Chapitre_66 

 

La Condition Humaine: 

Tchen tenterait-il de lever la moustiquaire ? Frapperait-il au travers ? L’angoisse lui tordait l’estomac ; il connaissait sa propre fermeté, mais n’était capable en cet instant que d’y songer avec hébétude, fasciné par ce tas de mousseline blanche qui tombait du plafond sur un corps moins visible qu’une ombre, et d’où sortait seulement ce pied à demi incliné par le sommeil, vivant quand même — de la chair d’homme. La seule lumière venait du building voisin : un grand rectangle d’électricité pâle, coupé par les barreaux de la fenêtre dont l’un rayait le lit juste au-dessous du pied comme pour en accentuer le volume et la vie. Quatre ou cinq klaxons grincèrent à la fois. Découvert ? Combattre, combattre des ennemis qui se défendent, des ennemis éveillés! La vague de vacarme retomba : quelque embarras de voitures (il y avait encore des embarras de voitures, là-bas, dans le monde des hommes…). Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline et du rectangle de lumière, immobiles dans cette nuit où le temps n’existait plus. Il se répétait que cet homme devait mourir. Bêtement : car il savait qu’il le tuerait. Pris ou non, exécuté ou non, peu importait. Rien n’existait que ce pied, cet homme qu’il devait frapper sans qu’il se défendît, — car, s’il se défendait, il appellerait.

   Les paupières battantes, Tchen découvrait en lui, jusqu’à la nausée, non le combattant qu’il attendait, mais un sacrificateur. Et pas seulement aux dieux qu’il avait choisis : sous son sacrifice à la révolution grouillait un monde de profondeurs auprès de quoi cette nuit écrasée d’angoisse n’était que clarté. « Assassiner n’est pas seulement tuer… » Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court poignard. Il les enfonçait le plus possible, comme si la nuit n’eût pas suffi à cacher ses gestes. Le rasoir était plus sûr, mais Tchen sentait qu’il ne pourrait jamais s’en servir ; le poignard lui répugnait moins. Il lâcha le rasoir dont le dos pénétrait dans ses doigts crispés ; le poignard était nu dans sa poche, sans gaine. Il le fit passer dans sa main droite, la gauche retombant sur la laine de son chandail et y restant collée. Il éleva légèrement le bras droit, stupéfait du silence qui continuait à l’entourer, comme si son geste eût dû déclencher quelque chute. Mais non, il ne se passait rien : c’était toujours à lui d’agir.

Questions:

 

1. Comment le narrateur instaure-t-il une proximité avec le personnage de meurtrier (Julien, Milady, Tchen)?



Sagot :

LE narrateur  instaure  effectivement une proximité avec le personnage - meurtrier .

 

Losque l'on lit les textes on constate l'omniprésence du narrateur.

 

Il voit tout ce qui se passe autour des personnages - meurtriers et c'est tout ce qu'ils pensent.

 

Nous allons donner quelques exemples pour illustrer nos propos:

 

Julien se trouva à quelques pas derrière le banc de Mme de Rênal.: ce qui implique que le

 

narrarateur le voit , qu'il peut être un témoin qu'il est à proxilité

 

 

 fit trembler le bras: le narrateur se rapproche il voit le bras trembler

 

 

On peut penser aussi à la proximité pschychologique: car il entre dans le personnage en sachant ce qui celui -ci pense

 

exemples:Je ne le puis, se disait-il à lui-même ; physiquement, je ne le puis.

 

Machinalement Julien voulut avoir recours à ses petits pistolets

 

 

dans le texte La Condition Humaine: le narrateur comme j'ai l'ai dit précédemment instaure

 

aussi une proximité avec le personnage, comme s'il était dans la pièce avec le meurtrier

 

mousseline blanche : voici un  détail

 

 Il se retrouva en face de la tache molle de la mousseline : le narrateur est tellment prêt qu'il voit les taches près du meurtrier

 

Dans ses poches, ses mains hésitantes tenaient, la droite un rasoir fermé, la gauche un court

 

poignard.: dans cette phrase, le narrateur instaure encore plus une proximité puisqu'il sait ce

 

que le meurtrier a dans sa poche, il rentre  donc dans le meurtrier 

 

Dnas le dernier texte, il y a le bourreau mais aussi d'autres personnages et là le narrrateur est

 

aussi présent sur les lieux mais comme dans les autres textes il voit mais ne fait pas parti des

 

personnages il est comme Dieu qui regarde , qui sait  ce qu'ils ressentent, mais

 

n'intervient pas laisse la scène se dérouler .

 

 

 

Voilà quelques idées persos j'espère qu'elles pourront te servir.