Écrire un fabliau à partir d'une expression à double sens. Merci de M'aider s'il vous plaît ! C'est pour demain !



Sagot :

Je t'ai écrit un fabliau sur l’expression "l’habit ne fait pas le moine" 

Je vais vous conter l’histoire de Jean le Fourbe, facétieux personnage si l’on peut dire, mais rusé comme un renard. Jean, comme à son habitude, vadrouillait dans la campagne une belle journée d’été. Sans le sou, et ne disposant que d’une petite miche de pain dans son baluchon, Jean avait grand faim. Piètre chasseur, il jugea bon de ne pas se risquer à chasser car même une tortue aurait esquivé les flèches maladroites lancée depuis son arc de fortune. Jean, donc, tenta de manger quelques pissenlits qu’il trouvait çà et là sur son chemin. Mais le goût amer des fleurs fit grincer les dents de son estomac.

Soudain, il vit un étang dans lequel se baignaient deux hommes. Jean, intrigué s’avança et s’aperçu qu’il s’agissait de deux curés. Leur soutane reposait près de l’arbre où il était accoudé. Lui vint alors une idée. Il s’empara d’un des deux soutanes et la revêtit puis s’enfuit aussi vite qu’il pût.

Quelques minutes plus tard il interrompit sa cavale et croisa le chemin d’une petite maison dont la fumée qui sortit de la cheminée indiquait qu’elle était occupée et qu’un repas était probablement en cours de préparation. L’occasion fut trop belle pour Jean et celui-ci frappa à la porte avant de mettre la capuche de la soutane sur sa tête. La porte s’ouvrit et une femme apparut :
« Bonjour, que puis-je pour vous mon frère ? Auriez-vous besoin de quelque aide ? - Et bien oui ma sœur, si d’aide j’aurais grand besoin,  mon estomac ne vous dira pas le contraire. Oyez comme il souffre d’une grande famine !
- Oh, entrez donc ! Je ne pourrais refuser le couvert à un homme de Dieu qui meurt de faim.. - Merci bien ma sœur, Dieu vous le rendra bien car il a la vue bien aiguisée… » Et voilà comme Jean Le Fourbe obtint un repas sans donner le moindre sou.