Le jour du 27 Octobre 2022, le vol (Paris-Oran) d'un Boeing 737 de la compagnie Air Algérie a connu des circonstances exceptionnelles lors de son atterrissage à l'aéroport d'Oran.
Un brouillard épais a envahi le paysage de l'aéroport sur un rayon de 150 km et à 600 m d'altitude. Malgré les prévisions météorologiques, l'équipage a constaté que la visibilité était presque nulle et que l'atterrissage ne peut se dérouler sans risques malgré la guidance des aiguilleurs de la tour de contrôle.
Le chef de cabine principal sur ordre du commandant de bord demande aux passagers de mettre leurs ceintures tout en veillant sur leur confort et leur sécurité. Il remarque une certaine anxiété sur les visages des passagers et les réactions verbales se multiplient avec la hausse des voix et des réclamations. A son tour, le copilote réagit devant cette délicate situation en faisant ressortir le guide de référence des interventions en cas de risques pour parer à toute éventualité. Beaucoup de passagers ressentent la fin de leurs vies.
Très concentré sur son objectif, le commandant de bord échoue à détecter la ligne d'atterrissage malgré les feux de piste allumés qui ressemblent comme des points rapprochés ; ce n'était qu'une illusion perceptive. Très contraint, il reprend de l'altitude. De nouveau, le copilote reprend en charge la situation météo, le climat psychologique des passagers en plus des dispositions de sauvetage en cas d'éventuelles complications.
Après 20 mn de manœuvres intenses des deux pilotes et le travail de contrôle et de maitrise de la part des hôtesses et des stewards vis-à-vis des passagers, l'avion a pu atterrir sans incidents significatifs.
- Quelles sont les formes d'attention exprimées ?
- Donnez à chaque forme d'attention, les situations équivalentes ? - Y-a-t-il des distractions d'attention dans cette scène, lesquelles ?
- Selon la théorie de gestalt, quelles sont les facteurs primaires de regroupement qui ont intervenu dans cet évènement ?