trouver tout habillé sur mon lit. Je m'efforçai de rire, en lui expliquant que la veille au soir j'avais bu un verre de trop et que le sommeil m'avait surpris à l'improviste. Une nouvelle angoisse : la femme se propo- m'aider à enlever mon veston afin de sait pour lui donner au moins un coup de brosse. Je répondis que je devais sortir tout de suite et que je n'avais pas le temps de me changer. Et puis je me hâtai vers un magasin de confec- acheter un vêtement semblable au tion pour mien en tous points; je laisserai le nouveau aux mains de ma femme de ménage ; le mien, celui qui ferait de moi en quelques jours un des hommes les plus puissants du monde, je le ca- cherai en lieu sûr. 1000 LIRE MILLE Je ne comprenais pas si je vivais un rêve, si j'étais heureux ou si au contraire je suffo- quais sous le poids d'une trop grande fatali- té. En chemin, à travers mon imperméable, je palpais continuellement l'endroit de la poche magique. Chaque fois je soupirais de soulage- ment. Sous l'étoffe le réconfortant froissement du papier-monnaie me répondait. 1. Lires: monnaie italienne avant l'euro (10 000 lires = 5 €). 2. Un billet de la Sainte-Farce : une plaisanterie. 3. Spasmodique: avec des mouvements brusques. 1000 LIRE

(À suivre...)
pouvez vous m'aider a faire une petite suite svp du livre "veston ensorcelé"​


Sagot :