À partir du texte proposé, construisez la légende et complétez le croquis qui analyse les inégalités de dynamisme sur le territoire français métropolitain et ultramarin.
Pour cela, vous pourrez distinguer les espaces dynamiques de ceux qui le sont moins et expliquer la hiérarchisation du territoire par les axes de transports.
LE TEXTE :
En France, la région parisienne est un hypercentre à l’échelle nationale. Première région industrielle et agricole de France, elle rassemble au sein de l’agglomération les fonctions de commandement dans tous les domaines (capitale politique, économique, culturelle...). L’agglomération parisienne concentre une population importante : elle dépasse les 11 millions d’habitants, soit près de sept fois la population de l’agglomération lyonnaise, deuxième de France.
Ce rôle de capitale politique se double d’une concentration forte des activités économiques de haut niveau, qui bénéficient de la proximité des lieux de pouvoir, de la densité démographique et de la connexion efficace à l’ensemble des réseaux de transport. [...] La capitale est une métropole de rang international, fortement intégrée au système des villes globales. [...]
À l’échelle nationale, les centres sont avant tout urbains. Ils se caractérisent par une concentration de personnes, d’activités et de fonctions de commandement. Certaines villes deviennent des métropoles. Par ailleurs, le développement des loisirs ainsi que la croissance forte du secteur des services sont également des facteurs de dynamisme pour certains territoires. Ainsi, les littoraux [...] sont devenus des centres secondaires avec le développement du tourisme d’une part et avec l’attractivité des conditions de vie qu’ils offrent pour les populations d’autre part. En parallèle, la littoralisation des activités, liée au rôle décisif des transports maritimes et du commerce, a augmenté le rôle de certains littoraux dans l’économie française [...]. Plus largement, de nombreux espaces du territoire français sont moins intégrés aux processus de la mondialisation et moins dynamiques du point de vue économique. [...] À l’échelle nationale, il est ainsi possible de distinguer des espaces ruraux peu intégrés, comme les massifs de moyenne montagne ou les espaces agricoles où la polyculture est toujours dominante. De même, il existe des espaces dits ultrapériphériques, comme les DROM (Départements et Régions d’Outre-Mer). [...]
Enfin, certains espaces en crise constituent également des territoires en marge. C’est par exemple le cas des anciens bassins industriels, touchés aujourd’hui par le chômage et dont le paysage est marqué par l’existence de friches industrielles. L’ancien bassin industriel lorrain est ainsi l’une des régions de France où le taux de chômage est le plus élevé. [...] Même si des actions ont été menées pour redynamiser les anciens territoires industriels, [...] ces régions restent à l’écart des principales dynamiques du pays.
D’après Éloïse Libourel, Géographie de la France, A. Colin 2017, pages 41-43
