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QUESTIONS ( 20 points ) :
2. Pourquoi la narratrice utilise-t-elle le mot « autel » ( ligne 15 ) ? (1 point)
Puisque Mouloud est mort et que les habitants du quartier le connaissaient, « ils ont allumé
des bougies et déposé des fleurs » (ligne 12) là où il vivait, pour lui rendre hommage, comme
on déposait des offrandes sur les autels dans l'Antiquité.
3. À quel moment le texte narratif devient-il argumentatif ? Justifiez votre réponse en vous
appuyant sur des éléments précis du texte. (2 points )
Le texte devient argumentatif à partir du troisième paragraphe. En effet, il est narratif au
début, comme le montrent les verbes d’action conjugués au passé composé ou à l’imparfait : «
on le saluait », « on s’arrêtait » (ligne 2) puis « Mouloud a eu un malaise », « on l’a emmené à
l’hôpital » (ligne 8).
À partir du troisième paragraphe, en alternance avec le récit, puis de façon systématique dans
le quatrième paragraphe, la narratrice utilise le présent :« Les chiens on peut les prendre
chez soi, mais pas les SDF » (lignes 14-15), « On est capable de laisser mourir les gens dans
la rue » (lignes 26-27). Il ne s’agit alors plus de l’histoire d’un homme en particulier, Mouloud,
mais d’une réflexion générale sur la société et le comportement des hommes.
La narratrice formule également une hypothèse (irréel du présent), « si chacun d'entre nous
accueillait un sans-abri », pour soutenir l'idée qu'on peut améliorer les conditions de vie des
sans-abris (lignes 17 à 19).
4. Qui est désigné par le pronom « on » lignes 2 et 3 ? Et ligne 23 ? Par quels groupes de mots
le pronom « on » ( lignes 2 et 3 ) est-il précisé dans le deuxième paragraphe ? (2 points)
Dans le premier paragraphe, le pronom « on » désigne la narratrice et les habitants du
quartier. Il est précisé dans le deuxième paragraphe par les groupes nominaux « Mon père »,
« les propriétaires du café » (ligne 10), « les gens » (ligne 11), et « une trentaine de
personnes » (ligne 13).
À la ligne 23, le pronom « on » désigne l'humanité en général.
5.
a) «Mon père m’a répondu que ce n’était pas possible» ( ligne 19 ). Comment la parole est-elle
rapportée ?
Dans ce passage, la parole est rapportée indirectement (discours indirect)
b) « Les choses sont ce qu’elles sont. » ( ligne 20 ) Quelle est la valeur du présent utilisé dans
cette phrase ? Le père apporte-t-il une véritable réponse à sa fille ? Répondez précisément à
cette question. ( 3 points )
Cette phrase est une maxime ( non demandé dans la question )au présent de vérité
générale qui n'apporte pas de véritable réponse à la narratrice. Le père de la narratrice ne
propose pas de solution, il semble considérer que rien n'est « possible » (ligne 19) et se
montre fataliste. Sa fille a cependant du mal à se résigner comme l'indique la mise à distance
des propos de son père : « voilà sans doute ce qu'il faut admettre pour devenir adulte » (ligne
21).
6. Le dernier paragraphe contient une énumération : quel en est l’intérêt selon vous ? Repérez
une autre figure de style. Que met en évidence ce paragraphe ? ( 3 points)
Le dernier paragraphe est construit à partir de la répétition de l’expression « on est capable » :
il s’agit d’une anaphore ou d'un parallélisme. Cette répétition met en évidence un fort
contraste : la première, très longue montre tous les progrès scientifiques de la fin du
vingtième et du début du vingt-et-unième siècles, mettant en avant le potentiel de l'humanité,
tandis que la seconde, très brève, constitue une forme de chute et dénonce toute l’horreur
dont l’être humain est également capable, à savoir laisser mourir son prochain.
7. Dans un paragraphe rédigé et construit, vous expliquerez ce qui révolte la narratrice dans la
société d’aujourd’hui.Vous veillerez à structurer votre réponse à l’aide de connecteurs logiques
que vous soulignerez . (3 points)
La narratrice est révoltée par l’indifférence de ses semblables envers le sort des SDF. Elle
déplore tout d’abord le fait qu’on s’occupe mieux des animaux que des humains, puisqu’elle
constate, à la ligne 14, que le chien de Mouloud a trouvé facilement une maison tandis que son
propriétaire est resté des années dans la rue.
Par ailleurs, elle refuse d’admettre, comme son père, qu’on ne peut pas résoudre tous les
problèmes. Idéaliste, elle estime en tout cas qu’on ne peut pas laisser faire sans réagir car,
selon elle, si chacun prend ses responsabilités, la misère peut se réduire rapidement.
Enfin, elle est révoltée à l’idée que l’homme, si intelligent qu’il invente sans cesse de nouvelles
technologies, n’a pas encore pu éradiquer la misère et trouver un logement à chacun. On
comprend, même si ce n’est pas explicite, que l’argent dévolu à la recherche serait selon elle
aussi bien employé s’il servait à venir en aide aux sans-abris.
Sur le texte et l’image (documents A et B)