Dès le [début] de nos établissements dans les deux Indes,
les Français reconnurent que ce climat brûlant ne leur
permettait pas de se livrer au travail manuel [...]; des
circonstances leur fournirent l'occasion de se servir des
Noirs, qui réussirent au-delà de leurs espérances. La
traite' en Afrique s'établit.
[...] Le désir de la fortune multiplia l'affluence dans nos
ports de mer, qui se peuplèrent de négociants' instruits.
Avant la Révolution, le pavillon français flottait sur
toutes les mers connues; le commerce et l'industrie
étaient parvenus au [point] le plus intéressant. Nos
sucres, nos cafés, nos cotons et nos indigos avaient la
préférence de tous les marchés. La France devait aux
riches productions de ses colonies l'augmentation
de ses manufactures, l'aisance de ses habitants, et la
prépondérance dans le système politique de l'Europe.
[...] Saint-Domingue donnait au trésor public 60 millions
de droits. Cinq cents navires, au moins [...], partaient tous
les ans des différents ports de France, pour cette île de
prédilection.
Amiel (commissaire des guerres du département du Vaucluse), Observations
rapides sur les possessions françaises dans les deux Indes, 1796.
1. Commerce et transport d'esclaves depuis l'Afrique vers les colonies.
2. Ici, riches marchands organisant le commerce avec les colonies.
3. Teinture bleue très prisée en Europe.
4. Lieux où des produits sont fabriqués à la main par des ouvriers.
3.
questions :
Doc. 2 Soulignez en bleu l'un des principaux acteurs du commerce colonial, en rouge les victimes, en vert quatre de
ses principales marchandises, en noir deux de ses territoires.
4. Doc. 2 Expliquez les bénéfices du commerce colonial pour la métropole en reformulant la phrase en gras.