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Les poètes de la Plejade hantent le Vieux-Mans
Si la cité Plantagenêt attire de plus en plus de visiteurs, de jeunes poètes s'y sont rencontres
au XVIe siècle. Ils portent le nom de Ronsard du Bellay, Peletier du Mans... Et créerent la
Selade. A se pramarer dans le Vieux Mans, difficile d'imaginer que de célèbres poètes l'ont
orpente
Mars 1543 À la cathédrale du Mans. Des milliers de Manceaux assistent aux funérailles de
levéque du Mans. Guillaume du Bellay. Assis dans la nef de la cathédrale Saint-Julien, de
jeunes poetes viennent pleurer la mémoire du frère de l'Angevin Joachim du Bellay, Quelques
annees plus tard, la Pléiade fut créée. Ce qui fait dire au personnage de Jacques le bâtisseur
de cathedrales, interprété par Jacques Gouin, que « c'est au Mans que la Pléiade fut rêvée ».
a La Pleiade, c'est un groupe d'amis >>
Mais qu'est ce que la Pléiade ? « C'est avant tout une réunion de jeunes amis, sourit Alain
Riffaud maitre de conférences, spécialiste de la littérature du XVIIe siècle. C'est une génera-
tron qui décide de parter une poésie qui promeut la langue française. » Au XVIe, ce sont les
litteratures espagnole et italienne qui dominent.
Une bande de copains qui s'étoffe au fur et à mesure. Mais toujours sous l'impulsion de l'ami-
tié entre Jacques Peletier du Mans, Joachim du Bellay et Pierre de Ronsard. L'auteur d'À Cas-
sandre fréquente assidûment la cathédrale. Il en est d'ailleurs le chanoine.
Des poetes trublions, originaires de la région, qui se réunissent régulièrement dans une de-
meure de la cité Plantagenêt. « Quand ils parlaient d'eux, ils disalent qu'ils étaient la Sarthe,
l'Huisne et la Loire à eux trois, relate Henri Boillot, ancien guide conférencier de la cité Plan-
tagenêt. Les grands biographes ignorent Le Mans. Ce fut pourtant une plaque tournante de la
Renaissance. »> Plus tard, Nicolas Denisot rejoindra le cercle. Il habitera un hôtel qui porte au-
jourd'hui son nam, rue de Vaux.
Cesse donc, Le Mons >>
« Il y a du brainstorming, relate Alain Riffaud, l'oeil qui pétille. Ils discutent, débattent. C'est
beaucoup moins formel qu'on ne le pense. » C'est ici, dans ce lieu inspirant qu'est Le Mans,
que la poésie française se dépoussière... et passe du bon temps.
Un siècle plus tard, le Vieux-Mans est le théâtre de la a querelle du cid ». À l'époque, le poète
Corneille est au zénith Il écrit un poème où il parle de lui, se vante de son talent. « Je sais ce
que je vaux et crois ce qu'on m'en dit. » Une publication qui provoque la colère de rivaux de
Corneille. S'ensuit un échange de lettres. Entre le domicile du poète et l'hôtel de Vaux, où sont
alors réunis fes auteurs en furie.
Du Mans et de Peletier, Joachim du Bellay en fit un poème. « Cesse, Le Mans, cesse de prendre
gloire en les Grebans [...] Trop plus sera durable la mémoire de ton renom. si tu donnes le prix
à Peletier sus tous le mieux appris à translater [ J Au temps présent, laissons l'affection, le
m'en rapporte à la postérité. »
Ouest France Publié le 09/05/2018 à 10h59



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