Sagot :
Salut, tout d'abord. Il faut constater que l'être humain est au sein de l'Univers. (Il sait même cru au centre pendant longtemps ! :p)
Donc déjà, il a sa place en théorie.
Mais doit-il avoir sa place ? Est-il chez lui ? L'Homme habite l'Univers, mais l'Univers ne l'habite pas. L'Homme saisit son environnement (Cf Pascal), il est conscient de lui-même et même de sa petitesse face à l'Univers.
Si l'Homme n'est pas dans l'Univers, je serais plutôt amener à penser qu'il est dans un autre monde, le monde du sensible, différent chez Platon et Hegel, mais dans les deux cas c'est un monde de l'esprit. Ce monde ne peut être saisi que par les sens. Il n'est pas formé de matière.
Donc à ta place, je ferais une partie matérielle, voire même atomiste (Epicure). Puis une partie sur le plan des Idées/idées. (idéalisme). L'Homme peut être chez lui dans l'art par exemple.
Ou alors, nul part. L'Homme n'a peut-être pas de droit un lieu où être. Il n'est p-e que l'esclave, le résultat de la matière. Il subit la matière.
Sinon, tu peux traiter cette question avec Dieu. Il a créé l'Univers puis l'Homme. Il a placé l'Homme au centre... (Partie I avec le matérialisme je pense).
En gros
I/ Oui (en théorie, d'un point de vue astronomique/scientifique, d'un point de vue religieux/ontologique)
II/ Non (l'Homme est chez lui dans l'Art, les Idées, la pensée, la morale, ect)
Fragment 397
L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. Roseau pensant. — Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres : par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends.
Pascal, Pensées (1670)