MONSIEUR BADIN : Impossible, monsieur le directeur. LE DIRECTEUR : Pourquoi ? MONSIEUR BADIN : Je ne peux pas... Ça m'embête. 45 LE DIRECTEUR : Si tous vos collègues tenaient ce langage... MONSIEUR BADIN (un peu sec) : Je vous ferai remarquer, monsieur le directe avec tout le respect que je vous dois, qu'il n'y a pas de comparaison à établir er et mes collègues. Mes collègues ne donnent au bureau que leur zèle, leur active intelligence et leur temps ; moi, c'est ma vie que je sacrifie ! (Désespéré) Ah ! Tena 50 monsieur, ce n'est plus tenable ! LE DIRECTEUR (se levant) : C'est assez mon avis. MONSIEUR BADIN (se levant également) : N'est-ce pas ? LE DIRECTEUR : Absolument. Remettez-moi votre démission : je la transmettrai au ministre. aison à établir entre moi les leur activité, leur MONSIEUR BADIN (étonné) : Ma démission ? Mais, Monsieur, je ne songe pas à démis- sionner ! Je demande seulement une augmentation. LE DIRECTEUR : Comment, une augmentation ! QUELLE DISCALIE SEMBLE AU CONTRAIRE? QU IL EST TROMPER PAR LA RUSE DE MONSIEUR BADIN EST PAS DUPE