Observations et expérience 1: On a constaté, chez plusieurs femmes ayant dù subir une ablation des ovaires avant la puberté, que cette opération a eu pour conséquence d'empêcher le développement de l'utérus. L'ablation des ovaires après la puberté provoque une atrophie progressive de l'utérus et la disparition des menstruations. Chez l'animal, on constate que l'ablation des ovaires provoque les mêmes effets que chez la femme, mais que les troubles disparaissent si l'on greffe un ovaire ou si fon injecte des extraits ovariens.
Expérience 2: L'ablation de l'utérus chez la lapine n'a aucun effet sur le fonctionnement de l'ovaire.
Expérience 3: Si l'ablation de l'hypophyse est réalisée chez un animal adulte, l'activité génitale cyclique au niveau de l'ovaire et de l'utérus cesse. La greffe de l'hypophyse, chez des animaux adultes préalablement hypophysectomisés, permet à l'activité de l'ovaire et à celle de l'utérus de reprendre. Chez une femme hypophysectomisée, l'injection d'extraits hypophysaires fait disparaître les effets de l'ablation, Expérience
4: Chez des lapines ayant subi une ablation des ovaires et de l'hypophyse, l'injection d'extraits hypophysaires ne permet ni la restauration de la muqueuse utérine ni fa réapparition des menstruations.
Expérience 5: Chez une lapine, une stimulation électrique d'une région très limitée de l'hypothalamus, entraîne l'ovulation tandis que la destruction de cette même région bloque l'ovulation. La stimulation électrique de cette région hypothalamique est sans effet si l'on a sectionné auparavant le vaisseau porte hypothalamo- hypophysaire qui relie l'hypothalamus à l'hypophyse,
2.1.2 Quelle(s) conclusion(s) peut-on tirer de chacune des cinq expériences décrites ci-dessus. Réaliser un schéma bilan de la régulation du cycle sexuel féminin.