Bonjour pouvez vous maider ? Jai une analyse de texte à faire sur cet extrait et je ne sais pas du tout comment m'y prendre merci d'avance. p 110 Pierre et Jean Il jeta vingt sous sur la table et sortit. Maintenant il se répétait cette phrase: «Ça n'est pas étonnant qu'il te ressemble si peu. » Qu'avait-elle pensé, qu'avait-elle sous-entendu dans ces mots? Certes il y avait là une malice, une méchanceté, une infamie. Oui, cette fille avait di croire que Jean était le fils de Maréchal. L'émotion qu'il ressentit à l'idée de ce soupçon jeté sur sa mère fut si violente qu'il s'arrêta et qu'il chercha de l'œil un endroit pour s'asseoir. Un autre café se trouvait en face de lui, il y entra, prit une chaise, et comme le garçon se présentait: « Un bock », dit-il ¹3. Mais l fournisse ils pas re s'en réjo Et la Jean éta blaient ni d'in yeux et Roland Il se de le Il sentait battre son cœur; des frissons lui cou- raient sur la peau. Et tout à coup le souvenir lui vint de ce qu'avait dit Marowsko la veille: «Ça ne fera pas un bon effet. » Avait-il eu la même pensée, le même soupçon que cette drôlesse ? La tête penchée sur son bock il regardait la mousse blanche pétiller et fondre, et il se demandait : « Est- ce possible qu'on croie une chose pareille ? » Les raisons qui feraient naître ce doute odieux dans les esprits lui apparaissaient maintenant, l'une après l'autre, claires, évidentes, exaspérantes. Qu'un vieux garçon sans héritiers laisse sa fortune aux deux enfants d'un ami, rien de plus simple et de plus natu- rel, mais qu'il la donne tout entière à un seul de ces enfants, certes le monde s'étonnera, chuchotera et finira par sourire¹4. Comment n'avait-il pas prévu cela, comment son père ne l'avait-il pas senti, com- ment sa mère ne l'avait-elle pas deviné ? Non, ils s'étaient trouvés trop heureux de cet argent ines- péré pour que cette idée les effleurât. Et puis com- ment ces honnêtes gens auraient-ils soupçonné une pareille ignominie?