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VIII-LE CHIEN ET LE FLACON
Mon beau chien, mon bon chien, mon cher toutou, approchez et venez respirer un excelle
parfumeur de la ville. >>
Et le chien, en frétillant de la queue, ce qui est, je crois, chez ces pauvres êtres, le signe corres
s'approche et pose curieusement son nez humide sur le flacon débouché; puis, reculant souda
en manière de reproche.
<<-Ah! Misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé ave
vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jar
l'exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies. >>
Œuvres complètes de Charles Baudelaire, Michel Lévy frères, 1869. IV. Petits Poèmes en prose (F
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