L'homme est né pour la société; séparez-le, isolez-le, ses idées se désuniront, son caractère se tournera,
mille affections ridicules s'élèveront dans son cœur; des pensées extravagantes germeront dans son
esprit, comme les ronces dans une terre sauvage. Placez un homme dans une forêt, il y deviendra féroce;
dans un cloître, où l'idée de nécessité se joint à celle de servitude, c'est pis encore. On sort d'une forêt, on
ne sort plus d'un cloître; on est libre dans la forêt, on est esclave dans le cloître.

Relevez les deux antithèses présentes dans le texte : ne relevez que les mots qui expriment ces
oppositions.