Bonjour pourriez vous m'aidez sur ce de voir de philosophie

n'est n'est point de l'espace que je dois chercher ma dignité, mais c'est du règle- ment de ma pensée. Je n'aurai point d'avantage en possédant des terres. Par l'espace l'univers me comprend et m'engloutit comme un point par la pensée je le com- prends. [fr. 113-348] La grandeur de l'homme est grande en ce qu'il se connaît misérable; un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de (se) connaître misérable, mais c'est être grand de connaître qu'on est misérable. [fr. 114-397] que L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pen- 10 sant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser; une vapeur, une goutte d'eau suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu'il sait qu'il meurt et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. S Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il nous faut relever 15 et non de l'espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.

1- En quoi cette « pensée » pascalienne est-elle désespérante ?

2- En quoi réside, malgré tout, la grandeur de l'homme ?

3- Quelles sont les deux formes d'anéantissement évoquées par l'auteur dans cet extrait ?

4- Dans quelle mesure peut-on affirmer que l'homme est « plus noble que ce qui le tue.» ?

5- En quoi cet extrait permet-il de mieux comprendre ce qu'est la conscience ?

6-Quelle est la singularité de ce passage tant sur le plan de la forme que du fond ?

7- Expliquez et illustrez la phrase suivante : « Par l'espace l'univers me comprend et m'engloutit comme un point : par la pensée je le comprends. » (lignes 2 à 4).

8- Quel sens donnez-vous à la conclusion de l'auteur : « Travaillons donc à bien penser » ? (lignes 15 et 16).​