Sagot :
Bonjour,
Pbtq : la fiction est-elle une arme rhétorique pour servir ses idées ?
On parle ici de fiction, car l'imagination = le fictif = en littérature = la fiction
I/ La fiction est un outil efficace pour servir son propos
- elle permet d'illustrer un propos = La Fontaine, qui illustre ses morales par des fables avec des animaux
- elle permet de faire la démonstration de sa thèse, sans même que l'on ai a énoncer sa thèse : Matin Brun, de Pavloff
- elle permet de dénoncer qqchose (donc de défendre une idée) sans s'exposer soi-même en tant que "je" : Les Lettres Persanes, Montesquieu, Antigone, Anouilh
= étant fiction, elle n'est pas ancrée dans un contexte comme l'est par exemple la lettre J'accuse de Zola = elle gagne en efficacité car elle peut traverser les siècles.
II/ Toutefois, la fiction n'a pas à servir impérativement une cause, ni a être une arme
- la fiction permet de voyage (= autre fonction de la fiction) =
- la fiction permet d'anticiper et de réfléchir sur le futur = Le meilleur des mondes, Huxley
- la fiction permet de se projeter dans un personnage, et donc de vivre des choses nouvelles
III/ Mais la fiction doit-elle être pensée de manière binaire Création/réception ?
Tu peux partir ici sur le fait qu'on devrait peut-être penser la littérature différemment que dans l'opposition création (donc place de l'auteur)/réception (donc place du lecteur).