Je manipule et je comprends
Surligne dans le texte les mots et expressions qui expriment
la colère et la dispute.
Chaque soir une querelle éclatait. On eût dit que les meurtriers cherchaient
des occasions pour s'exaspérer, pour détendre leurs nerfs [...]. Ils vivaient
ainsi au milieu d'une irritation continuelle, las d'eux-mêmes, ne pouvant
plus supporter un mot, un geste, un regard, sans souffrir et sans délirer.
Leur être entier se trouvait préparé pour la violence; la plus légère impa-
tience, la contrariété la plus ordinaire grandissaient d'une façon étrange
dans leur organisme détraqué, et devenaient tout d'un coup grosses de
brutalité. Un rien soulevait un orage qui durait jusqu'au lendemain.
Émile Zola, Thérèse Roquin, 1868.