bonjour pourriez vous m'aider c'est à rendre pour demain

sommes le 2 novembre 2016 et Donald Trump sillonne la Floride. À moins d'une semaine de l'élection présidentielle américaine, le candidat républicain ba- taille pour arracher cet État clé à sa rivale, Hillary Clinton. Le même jour, le compte Twitter de la section du Tennessee du Parti républicain alerte ses 130 000 abonnés: une « fraude électorale » est en cours. << Des dizaines de milliers de votes invalides par- mi les voix d'Hillary sont repérées dans le comté de Broward, en Floride »>. Cette information était totalement fausse. Tout comme le prétendu compte du Tennessee, en réalité piloté à Saint-Pétersbourg par une officine russe chargée de la propa- gande sur Internet. Pendant plusieurs mois, la campagne électorale américaine a été accompagnée par une opération de ma- nipulation des réseaux sociaux, fomentée par le Kremlin et dont le faux compte des républicains du Tennessee n'était qu'un des nombreux avatars. Cette opération, mêlant fausses et vraies informations, dont la diffusion était parfois accélérée grâce à l'achat de publicité, était destinée à attiser les divisions politiques, à semer la confu- sion et à décourager certains électeurs de se déplacer. Quelques jours plus tard, Donald Trump est élu. Alors que la Silicon Valley, très majoritairement démocrate, déplore la victoire du candidat républicain, une partie des États-Unis accuse les réseaux sociaux d'avoir directement contribué à sa victoire.

De quelle manière les réseaux sociaux ont-ils été manipulés lors de cette campagne électorale?​