La violence de masse, considérée comme un ensemble d’agressions collectives et étendues menées contre une population civile, représente un enjeu majeur de sécurité au XXe siècle. Elle survient principalement dans le contexte d’une guerre civile et, plus particulièrement lorsque celle-ci endosse un caractère identitaire. Dans de telles circonstances, la cessation du conflit constitue un sujet sensible : seul le tiers des cas se résout par la négociation, le reste se dénouant soit par la victoire d’une partie sur l’autre, soit par une capitulation. Cependant, dans ce dernier cas de figure, la probabilité qu’un génocide survienne est beaucoup plus élevée