Sagot :
■ La démocratie a été mise en œuvre, pour la première fois dans l’histoire, à Athènes à l’époque classique (Ve – IVe siècles avant J.-C.). La Grèce antique était alors divisée en cités-États (poleis en grec ; singulier : polis), qui avaient chacune leurs propres institutions et leur propre système politique.
ِ La démocratie athénienne s’est construite progressivement :
• la réforme de Solon (594 avant J.-C.) pose les bases avec l’abolition de
• l’esclavage pour dettes ;
les réformes de Clisthène (508 avant J.-C.) assurent une meilleure répar-
• tition des citoyens sur le territoire en redécoupant l’espace ;
Clisthène impose également une égalité entre les citoyens en se fondant
sur la loi (on parle d’isonomie). ِ La démocratie athénienne a marqué l’histoire car elle nous a transmis nombre de traits. L’égalité entre tous les citoyens, quel que soit leur degré de richesses ou leur origine sociale, est l’un des plus importants héritages.
■ La démocratie athénienne n’est toutefois pas accessible à tous. ِ De larges parts de la société athénienne sont exclues de la vie civique :
• les esclaves n’ont pas accès à la vie politique de la cité du fait de leur
• privation de liberté ;
les Grecs originaires d’autres cités qui viennent s’installer à Athènes ne peuvent non plus prendre part aux séances de l’Ecclesia (on les appelle les métèques). ِ La démocratie évolue aussi avec le temps. La réforme de Périclès en 451-450 avant J.-C. impose de nouvelles conditions : chaque Athénien doit être issu d’un mariage légitime, avec un père et une mère fille de citoyen pour pouvoir accéder à la citoyenneté (le nombre de citoyens passe ainsi de 60 000 membres environ au milieu du Ve siècle avant J.-C. à 30 000 environ au IVe siècle avant J.-C.). ■ La démocratie ne peut toutefois réellement durer que si ses valeurs sont partagées et défendues par les citoyens. Les citoyens athéniens effectuaient pour cette raison un service militaire de deux ans, l’éphébie, pour protéger le territoire en cas de besoin, mais aussi pour apprendre à le connaître (avec les forts installés en périphérie).
■ Chaque citoyen athénien pouvait en théorie être élu ou désigné au sort au moins une fois dans sa vie pour participer aux institutions démocratiques. Dans la réalité, les magistratures les plus importantes, comme les stratèges par exemple, étaient occupées par les membres des familles les plus importantes. J’pense sa suffit
• la réforme de Solon (594 avant J.-C.) pose les bases avec l’abolition de
• l’esclavage pour dettes ;
les réformes de Clisthène (508 avant J.-C.) assurent une meilleure répar-
• tition des citoyens sur le territoire en redécoupant l’espace ;
Clisthène impose également une égalité entre les citoyens en se fondant
sur la loi (on parle d’isonomie). ِ La démocratie athénienne a marqué l’histoire car elle nous a transmis nombre de traits. L’égalité entre tous les citoyens, quel que soit leur degré de richesses ou leur origine sociale, est l’un des plus importants héritages.
■ La démocratie athénienne n’est toutefois pas accessible à tous. ِ De larges parts de la société athénienne sont exclues de la vie civique :
• les esclaves n’ont pas accès à la vie politique de la cité du fait de leur
• privation de liberté ;
les Grecs originaires d’autres cités qui viennent s’installer à Athènes ne peuvent non plus prendre part aux séances de l’Ecclesia (on les appelle les métèques). ِ La démocratie évolue aussi avec le temps. La réforme de Périclès en 451-450 avant J.-C. impose de nouvelles conditions : chaque Athénien doit être issu d’un mariage légitime, avec un père et une mère fille de citoyen pour pouvoir accéder à la citoyenneté (le nombre de citoyens passe ainsi de 60 000 membres environ au milieu du Ve siècle avant J.-C. à 30 000 environ au IVe siècle avant J.-C.). ■ La démocratie ne peut toutefois réellement durer que si ses valeurs sont partagées et défendues par les citoyens. Les citoyens athéniens effectuaient pour cette raison un service militaire de deux ans, l’éphébie, pour protéger le territoire en cas de besoin, mais aussi pour apprendre à le connaître (avec les forts installés en périphérie).
■ Chaque citoyen athénien pouvait en théorie être élu ou désigné au sort au moins une fois dans sa vie pour participer aux institutions démocratiques. Dans la réalité, les magistratures les plus importantes, comme les stratèges par exemple, étaient occupées par les membres des familles les plus importantes. J’pense sa suffit
