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3Voici des extraits de la lettre ouverte d'Émile Zola,
« J'accuse »>. Repérez et identifiez les figures de style uti-
lisées. Attention : il peut y avoir plusieurs figures de style
dans le même extrait !
Extrait A
Dreyfus sait plusieurs langues, crime ; on n'a trouvé chez lui
aucun papier compromettant, crime; il va parfois dans son
pays d'origine, crime; il est laborieux, il a le souci de tout sa-
voir, crime; il ne se trouble pas, crime; il se trouble, crime. »
Extrait B
.
À Paris, la vérité marchait, irrésistible, et l'on sait de quelle
façon l'orage attendu éclata. »
Extrait C
«J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été
l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je
veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste,
depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et
les plus coupables.
J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au
moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités
du siècle ».

Sagot :

Bonjour

Voici des extraits de la lettre ouverte d'Émile Zola, « J'accuse »>.

Repérez et identifiez les figures de style utilisées.

Attention : il peut y avoir plusieurs figures de style dans le même extrait !

Réponse :

Extrait A

Dreyfus sait plusieurs langues, crime ; on n'a trouvé chez lui aucun papier compromettant, crime; il va parfois dans son pays d'origine, crime; il est laborieux, il a le souci de tout savoir, crime; il ne se trouble pas, crime; il se trouble, crime. »

Parallélisme : "il ne se trouble pas, crime; il se trouble, crime."

Antithèse : "ne se trouble pas" VS "se trouble"

Répétition : "crime" = 6 fois

Anaphore : "il" au début de plusieurs proposition

Extrait B

À Paris, la vérité marchait, irrésistible, et l'on sait de quelle façon l'orage attendu éclata. »

Personnification : "la vérité marchait"

Métaphore : "l'orage attendu éclata"

Enumération : "A Paris, la vérité marchait, irrésistible"

Extrait C

«J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.

J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle ».

Anaphore : "J'accuse"

Oxymores : "ouvrier diabolique", "œuvre néfaste"

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