Le château de Clisson
Quand on a passé le pont et qu'on se trouve au pied du sentier raide qui
mène au château, on voit, debout, hardi, et dur sur le fossé où il s'appuie, dans un
aspect vivace et formidable, un grand pan de muraille tout couronné de mâchicoulis
éventrés, tout empanaché d'arbres et tout tapissé de lierres dont la masse ample et
nourrie, découpée sur la pierre grise en déchirures et en fusées, frissonne au vent
dans toute sa longueur, et semble un immense voile vert que le géant couché remue
en rêvant, sur ses épaules. Les herbes sont hautes et sombres, les plantes sont fortes
et ardues; le tronc des lierres, noueux, rugueux, tordu, soulève les murs comme avec
des leviers, ou les retient dans le réseau de ses branchages. Un arbre, à un endroit, a
percé l'épaisseur de la muraille, et sorti horizontalement, suspendu en l'air, a poussé
au-dehors l'irradiation de ses rameaux. Les fossés, dont la pente s'adoucit par la terre
qui s'émiette des bords et par les pierres qui tombent des créneaux, ont une courbe
large et profonde; et la porte d'entrée, avec sa vigoureuse ogive un peu cintrée et ses
deux baies servant à relever le pont-levis, a l'air d'un grand casque qui regarde par les trous de sa visière. 4. Relevez quatre participes passés employés comme adjectifs, au masculin singulier,
trois au feminin singulier, un au masculin pluriel
5. Trouvez un gérondif dans le texte.
6. Le mot « servant », dans la dernière phrase, est-il un adjectif verbal ou un participe
présent? Qu'est-ce qui le prouve ?
Remplacez-le par une proposition subordonnée sans changer le sens de la phrase