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1) Dites de qui parle Victor Hugo. Justifier votre réponse à l'aide d'au moins trois indices relevés dans le texte

2) Qu'évoque t-il dans ce poème. Justifier votre réponse à l'aide d'au moins trois indices relevés dans le texte

3) relevez une comparaison

4) relevez une metaphore

5) relevez une periphrase. précisez quel mot reprend cette périphrase

6) relevez un hyperbole

7) relevez un rejet ou un enjambement

8) que laissent penser les 2 derniers vers. Justifier la réponse

VOICI LE TEXTE :
Quand nous habitions tous ensemble
Sur nos collines d'autrefois,
Où l'eau court, où le buisson tremble,
Dans la maison qui touche aux bois,

Elle avait dix ans, et moi trente ;
J'étais pour elle l'univers.
Oh! comme l'herbe est odorante
Sous les arbres profonds et verts !

Elle faisait mon sort prospère,
Mon travail léger, mon ciel bleu.
Lorsqu'elle me disait: Mon père,
Tout mon coeur s'écriait : Mon Dieu !

À travers mes songes sans nombre,
J'écoutais son parler joyeux,
Et mon front s'éclairait dans l'ombre
À la lumière de ses yeux.

Elle avait l'air d'une princesse
Quand je la tenais par la main.
Elle cherchait des fleurs sans cesse
Et des pauvres dans le chemin.

Elle donnait comme on dérobe,
En se cachant aux yeux de tous.
Oh ! la belle petite robe
Qu'elle avait, vous rappelez-vous ?

Le soir, auprès de ma bougie,
Elle jasait à petit bruit,
Tandis qu'à la vitre rougie
Heurtaient les papillons de nuit.

Les anges se miraient en elle.
Que son bonjour était charmant !
Le ciel mettait dans sa prunelle
Ce regard qui jamais ne ment.

Oh! je l'avais, si jeune encore,
Vue apparître en mon destin !
C'était l'enfant de mon aurore,
Et mon étoile du matin !

Quand la lune claire et sereine
Brillait aux cieux, dans ces beaux mois,
Comme nous allions dans la plaine !
Comme nous courions dans les bois !

Puis, vers la lumière isolée
Étoilant le logis obscur,
Nous revenions par la vallée
En tournant le coin du vieux mur ;

Nous revenions, coeurs pleins de flamme,
En parlant des splendeurs du ciel.
Je composais cette jeune âme
Comme l'abeille fait son miel.

Doux ange aux candides pensées,
Elle était gaie en arrivant... -
Toutes ces choses sont passées
Conune l'ombre et comme le vent !




Sagot :

Réponse :

1) Dites de qui parle Victor Hugo. Justifier votre réponse à l'aide d'au moins trois indices relevés dans le texte

- Dans ce poème extrait du recueil les Contemplations, Victor Hugo parle de lui et de sa fille Léopoldine.

(Nous, elle avait dix ans et moi trente, je la tenais par la main)

2) Qu'évoque t-il dans ce poème. Justifier votre réponse à l'aide d'au moins trois indices relevés dans le texte

- Le poète évoque ce temps heureux.
(J'étais pour elle l'univers, J'écoutais son parler joyeux, son bonheur était charmant.

3) Relevez une comparaison

- Elle avait l'air d'une princesse

4) Relevez une métaphore

-Les anges se miraient en elle

5) Relevez une périphrase. précisez quel mot reprend cette périphrase

- l'enfant de mon aurore (l'espoir de ma vie)

6) Relevez un hyperbole

"Ce regard qui jamais ne ment."

7) Relevez un rejet ou un enjambement

-Quand la lune claire et sereine

Brillait aux cieux,

8) Que laissent penser les 2 derniers vers ? Justifier la réponse

"Toutes ces choses sont passées

Comme l'ombre et comme le vent !"

Le temps béni n'est plus, Léopoldine est morte noyée en 1843.