Sagot :
Réponse : 1791
Les mères, les filles, les sœurs (énumération) , représentantes de la Nation, demandent à être constituées en Assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris (énumération) des droits de la femme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaltérables et sacrés (énumération) de la femme, afin que cette déclaration constamment présente à tous les membres du corps social (périphrase métaphorique) leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique en soient plus respectés, afin que (répétition de construction) les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, des bonnes mœurs et au bonheur de tous. En conséquence, le sexe supérieur (périphrase) en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, (périphrase) les droits suivants de la femme et de la citoyenne :
Explications :
Le texte est calqué sur la déclaration des Droits de l'homme et du citoyen de 1789
Réponse :
bonjour
Explications :
Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. Considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de la femme, sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements, ont résolu d’exposer dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs, afin que les actes du pouvoir des femmes, et ceux du pouvoir des hommes pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés, afin que les réclamations des citoyennes, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la constitution, des bonnes mœurs, et au bonheur de tous.
En conséquence, le sexe supérieur en beauté comme en courage, dans les souffrances maternelles, reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les Droits suivants de la Femme et de la Citoyenne.
Figures de style
- Enumération : « les mères, les filles, les sœurs », « droits naturels, inaliénables et sacrés »
- Gradation « l’ignorance, l’oubli ou le mépris »
- -métaphore : "corps social »
- Répétition ; « afin que »
- Parallélisme « pouvoir des femmes » « pouvoir des hommes »
- Périphrase : »le sexe supérieur……dans les souffrances »