Sagot :
Réponse :
Femme, réveille-toi ! (apostrophe) Le tocsin de la raison (métaphore) se fait entendre dans tout l’univers (hyperbole) ; reconnais tes droits. (impératif de conseil).Le puissant empire de la nature (métaphore) n’est plus environné de préjugés, de fanatisme, de superstition et de mensonges (numération) . Le flambeau de la vérité (métaphore) a dissipé tous les nuages de la sottise et de l’usurpation (métaphore) . L’homme esclave a multiplié ses forces, a eu besoin de recourir aux tiennes pour briser ses fers (métaphore) . Devenu libre, il est devenu injuste envers sa compagne. Ô femmes ! Femmes, quand cesserez-vous d’être aveugles ? Quels sont les avantages que vous avez recueillis dans la révolution ? Un mépris plus marqué, un dédain plus signalé. Dans les siècles de corruption vous n’avez régné que sur la faiblesse des hommes. Votre empire (métaphore) est détruit ; que vous reste-t-il donc ? La conviction des injustices de l’homme. La réclamation de votre patrimoine fondée sur les sages décrets de la nature (métaphore et personnification) ! Qu’auriez-vous à redouter pour une si belle entreprise ? Le bon mot du Législateur des noces de Cana ? Craignez-vous que nos Législateurs français, correcteurs de cette morale, longtemps accrochée aux branches de la politique (métaphore) , mais qui n’est plus de saison, ne vous répètent : « Femmes, qu’y a-t-il de commun entre vous et nous ? » — Tout, auriez-vous à répondre. S’ils s’obstinaient, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes ; opposez courageusement la force de la raison aux vaines prétentions de supériorité ; réunissez-vous sous les étendards de la philosophie (métaphore) ; déployez toute l’énergie de votre caractère, et vous verrez bientôt ces orgueilleux, nos serviles adorateurs rampants à vos pieds(métaphore) , mais fiers de partager avec vous les trésors de l’Être Suprême.(périphrase)