Sagot :
Réponse:
Dans Le Malade imaginaire, Molière fait appel à toutes sortes de comique :
le comique de caractère prédomine. Il permet de dénoncer les ridicules d'un personnage type :, ici Argan, tenaillé par la peur de la maladie, jouet des médecins, aveugle sur ceux qui l'entourent ;
le comique de situation multiplie les scènes absurdes ou ridicules : les quiproquos (Argan prend Cléante pour le maître de musique, alors que les spectateurs savent qu'il est amant d'Angélique) ou les supercheries (Louison fait mine d'être morte, Argan de même) ;
le comique de mots, enfin, qui repose sur le texte : les répétitions (« ignorant, ignorant », répète Toinette à l'acte iii, scène 10), le patois ou le jargon (le latin des Diafoirus, par exemple), etc.