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Sagot :

Réponse :

Même si la littérature scientifique reste insuffisante pour connaître avec précision et dans le temps tous les impacts des cultures d’OGM sur l’environnement (sols, eau, biodiversité…), certains d’entre eux sont bien documentés. De nombreuses études ont ainsi mis en évidence les dommages qu’ils causent dans de nombreuses régions du monde.

Une contamination de l’environnement par les pesticides

Pour les plantes Bt (produisant un insecticide), il a ainsi été démontré qu’elles faisaient passer de l’insecticide par ses racines jusque dans le sol, où elles restent potentiellement actives pendant plusieurs mois.

Non seulement ces insecticides se retrouvent dans notre environnement mais ils peuvent toucher d’autres insectes que ceux pour lesquels ils sont utilisés. Des études montrent que le ver de terre ou le papillon Monarque sont ainsi indirectement touchés par l’insecticide.

Pour les plantes TH (résistant aux herbicides) c’est un autre problème tout aussi dramatique : leur capacité à résister aux herbicides entraine une surconsommation de ceux-ci. De fait, on est loin de l’agriculture de précision puisque les herbicides – et en particulier le RoundUp - sont épandus sur d’immenses surfaces.

Ce phénomène est particulièrement connu en Amérique du Nord où il a été montré une corrélation entre les surfaces cultivées d’OGM (coton, soja, maïs) et l’augmentation de l’utilisation d’herbicides. Au Canada on a observé une augmentation de 41% de la vente des herbicides suite à l’arrivée des cultures OGM.

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