Réponse :
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô école ennemie
N'ai-je donc tant souffert à frôler l'anémie
N'ai-je donc travaillé sans jamais un laurier
Gardant au fond de moi un esprit moutonnier
Mes maîtres si sévères et toujours sans sourire
Je l'avoue aujourd'hui je voudrais les maudire
Tant de fois ils punissent au nom de leur bon droit
Tant de fois j'ai frémi me croyant maladroit
Ô cruel souvenir de ces années passées
Enfilant les zéros qui troublaient mes pensées
Honte à tout ce temps tout rempli de malheur
Enorme déception qui tua le bonheur.