Réponse :
Le Grand Meaulnes de Alain-Fournier
Le temps a passé. Vainement, j’ ai attendu un mot d’Augustin le lundi de Pâques et durant tous les jours qui ont suivi - jours où il semble, tant ils sont calmes après la grande fièvre de Pâques, qu’il n’y ait plus eu qu’à attendre l’été. Juin a ramené le temps des examens et une terrible chaleur dont la buée suffocante a plané sur le pays sans qu’un souffle de vent fût venu la dissiper. La nuit n’apportait aucune fraîcheur et par conséquent aucun répit à ce supplice. C’est durant cet insupportable mois de juin que j'ai reçu la deuxième lettre du grand Meaulnes.